L’entraà®neur nancéien, passé par Marseille, ne peut vivre sans le ballon rond, comme il l’explique dans une interview accordé à l’Equipe : ‘c'est difficile de vivre sans le football”¦ c'est un virus. Je n'ai pas l'impression de travailler. Par contre, en vacances”¦ un jour”¦ deux jours”¦ je ne sais plus quoi faire, je prends un bouquin et au troisième jour, je m'emmerde. Alors souvent je choisis les vacances en fonction des matches. Les tràªves hivernales, c'est toujours le Boxing Day en Angleterre avec des rencontres tous les jours. Il y a trois ans, je suis allé voir les entraà®nements de Barcelone‘ .
‘Ribéry sait d’où il vient’
Interrogé dans L’Equipe sur cette nouvelle génération de footballeur qui traà®ne une mauvaise image, en prenant l’exemple de Franck Ribéry, le coach nancéien a tenu à défendre son protégé : ‘Il a une mauvaise image alors qu'à Metz et Marseille, j'ai connu un garà§on extraordinaire (2). La première fois que je l'ai vu, c'était à Raon-l'à‰tape. Je l'ai pris dans ma voiture pour passer la journée à Metz, mon épouse est allée chercher sa future femme, Wahiba, à la gare avec des fleurs et le lendemain, il signait. Franck s'est fait tout seul et n'a pas oublié d'où il vient. Il a des valeurs extraordinaires, il est plein d'humour, passionné, enthousiaste. Et à un moment, un truc se passe”¦ Vous vous rendez compte ? Au début il ne sait màªme pas comment faire pour payer ses factures et, du jour au lendemain, il devient millionnaire ! On ne parle que de lui ! Il faut àªtre costaud‘ .