Inquiétant.
Pour le suspense, difficile de faire mieux. Non, le PSG ne sera pas déjà champion à Noël, oui, l'intéràªt du championnat reste entier. Mais à la lecture du classement ce lundi matin, après quatorze journées, le constat est saisissant. Et forcément inquiétant. Cinq équipes se tiennent en deux points, huit en quatre petites unités.
Alors oui, les « gros » sont devant. Heureusement. Hormis Valenciennes, qui remplace « numériquement » Montpellier dans le premier tiers, le PSG, l'OM, l'OL, le LOSC, l'ASSE, Bordeaux, Toulouse et Rennes sont bien au rendez-vous. Mais toutes ces équipes ont déjà connu de grosses périodes de trou. Et sont pourtant toujours très bien placées. Car le problème, dans ce championnat, c'est que tout le monde peut se battre. Personne ne peut se relâcher, l'espace d'un week-end. Personne n'arrive à enchaà®ner des performances de rang.
Pas de hiérarchie
Témoins de cette petite santé du football franà§ais, les Coupes d'Europe. En novembre, trois représentants sont déjà éliminés de leurs compétitions : Marseille, Lille et Montpellier. Tous par la petite porte. Tout sauf un hasard. A la différence des grands clubs européens, les formations franà§aises sont incapables d'aligner plusieurs bons matchs de suite.
La hiérarchie peine à se dessiner. Car au final, la Ligue 1 est incroyablement homogène. Aucune équipe n'est faible. Mais peu, très peu sortent du lot. Un évident handicap à l'échelle européenne quand plus d'une demi-douzaine de formations peuvent atteindre la C1 chaque saison”¦
Anthony FAURE