Bordeaux et Lyon ont essay锦 Et en savent quelque chose.
Présenté comme le nouveau Lionel Messi, Valentin Vada (16 ans) attend depuis bientôt deux ans de pouvoir enfin porter les couleurs des Girondins de Bordeaux. Un contrat que la FIFA continue à lui refuser. Le 6 décembre dernier, le prodige argentin est passé devant le tribunal arbitral du sport (TAS) pour plaider sa cause. Depuis, l'ancien joueur du Proyecto Crecer, courtisé par les plus grands clubs de la planète, attend la réponse.
A Lyon, un cas similaire s'est présenté l'an dernier avec le brésilien Fernando Amorim (16 ans). Arrivé en provenance de l'Internaà§ional Porto Alegre, le joueur a vu son contrat refusé par la Ligue de Football Professionnel et la FIFA. Moins obstiné que son collègue d'infortune bordelais, le sosie de Neymar avait finalement choisi de rentrer au pays pour signer dans son club formateur, sans attendre que l'OL et ses avocats affrontent le TAS pour contester ce point de règlement qui interdit à tout joueur mineur hors UE de signer dans un club européen avant sa majorité.
« C'est plus compliqué depuis deux ou trois ans »
Responsable du recrutement chez les jeunes à l'Olympique Lyonnais, Gérard Bonneau nous explique, en exclusivité pour butfootballclub.fr, pourquoi il est si difficile pour un club franà§ais de faire venir un Sud-Américain alors que des joueurs comme Messi ont débarqué à 12 ans au centre de formation du FC Barcelone sans que à§a n'émeuve personne.
« Sur la réglementation, la France est plus rigoureuse que les voisins. Il faut aussi savoir que la FIFA a instauré une règle particulière depuis deux ou trois ans. Il faut que le déménagement des parents ne soit pas lié à la signature d'un jeune. Avant – et c'est ce qui s'est passé pour Messi – il fallait carrément déménager la famille dans le pays d'accueil, l'héberger et lui trouver du travail. Aujourd'hui, c'est un peu plus compliqué car la FIFA regarde avec attention de ce qui se passe. Cela nous a coûté un joueur exceptionnel » , déplore le chasseur de tàªte lyonnais. En espérant que l'épilogue soit plus heureux avec Bordeaux sur le cas Vada, màªme si le retard dans la réponse du TAS – initialement prévu le 30 décembre 2012 – laisse forcément planer le doute”¦
Alexandre CORBOZ
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