Dans les années 80, Coluche avait eu cette phrase pour décrire une certaine catégorie de personnes : "Ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît". Ce mercredi, Vincent Labrune a osé. Osé défendre son bilan indéfendable en se dédouanant, osé jurer que personne n'aurait fait mieux dans le dossier des droits TV et que 500 M€, c'est quasiment ce qu'il espérait quand il parlait du milliard car ses interlocuteurs lui disaient que la L1 valait zéro. Oser s'attribuer les mérites des affluences en hausse dans les stades de L1 ou d'une baisse des incidents dans les stades (Vincent Duluc rappelle que Fabio Grosso a failli perdre un œil aux abords du Vélodrome…). Oser se vanter de la lutte contre l'homophobie alors que chaque année, des joueurs refusent de se prêter au jeu.