Le président de la FFF est monté au front dans l'espoir de limiter la tendance.
Président de la FFF, Noël Le Graët voit d'un mauvais Å“il la multiplication des investisseurs étrangers en Ligue 1. Dans les colonnes du Figaro, l'ancien boss de l'En Avant de Guingamp a fait savoir qu'il voulait réformer les règlements et faire passer une loi pour interdire ce type de manÅ“uvres en s'appuyant sur le modèle allemand : « Il y a des choses que l'on subit. Personnellement, je ne suis pas favorable à ce que nos clubs franà§ais soient achetés à 100 % par des investisseurs étrangers. Je trouverais catastrophique si demain tout le monde se bat pour trouver un investisseur qui n'apporte pas toutes les garanties nécessaires pour assurer la pérennité d'un club (”¦) Je n'ai pas envie que demain, la moitié des clubs de L1 soient sous pavillon chinois, américain ou russe. »
Jean-Michel Aulas, son exemple de réussite !
Dans ce panorama qui ne réjouit pas Le Graët, il reste cependant l'irréductible Jean-Michel Aulas : « Le chef d'entreprise qu'est Jean-Michel Aulas a réussi. Il fait peut-àªtre un peu trop de tweets de temps en temps (sourire). Il a réussi en étant associé à une autre belle entreprise (les Chinois d'IDG Capital Partners, ndlr) qu'il va faire entrer à hauteur de 20 % dans son capital, il a construit son stade. C'est l'exemple du Bayern qu'il est en train de faire. Il faut du temps, mais c'est brillant. Je reste persuadé qu'en Province, et màªme à Paris, la clientèle s'étale sur un rayon de 50 km. Partout, il y a des superbes entreprises franà§aises. Et ce sont celles-là qui devraient àªtre propriétaires des clubs. Pas d'autres.»
Arnaud Carond