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AS Monaco

Ligue 1 : ces entraà®neurs qui ne passeront pas l’hiver

Démis de ses fonctions lundi par le SC Bastia, Claude Makelele est le premier entraà®neur de la saison en Ligue 1 à perdre sa place.

Il ne sera sans doute pas le dernier. Quels sont les coaches les plus menacés du championnat ? Pour le savoir, petit tour d’horizon des 19 autres clubs de l’élite.

Girondins de Bordeaux : Willy Sagnol

Màªme si son équipe ne dégage plus la màªme impression de facilité qu’en début d’exercice, l’ancien arrière droit de l’équipe de France a replacé Bordeaux dans le premier quart du classement et lui a redonné goût au jeu. Le prestige et la personnalité de Sagnol confèrent en outre un poids médiatique nouveau aux Marine et Blanc, à l’heure où ils sombraient dans l’indifférence.

Feu vert

SM Caen : Patrice Garande

Comme prévu, Caen joue le maintien. Mais comme prévu, Caen joue bien. Et pour l’instant, les coéquipiers de Julien Féret sont du bon côté de la ligne de flottaison grâce à certains jeunes joueurs auxquels le profil de formateur, un peu vieille école, de Garande convient bien.

Feu vert

Evian TG : Pascal Dupraz

La personnalité volcanique du coach peut agacer en haut-lieu, mais elle attire malgré tout un peu d’attention médiatique sur un club qui en manque cruellement. Dupraz est une figure de l’ETG, un battant difficile à déboulonner. Mais il a lui-màªme assuré qu’il démissionnerait s’il sentait que son discours ne passait plus. Les derniers résultats (quatre défaites d’affilée toutes compétitions confondues) devraient le faire réfléchir…

Alerte rouge

EA Guingamp : Jocelyn Gourvennec

Les difficultés guingampaises cette saison tiennent davantage à la minceur de l’effectif qu’au travail du coach, salué par toute la profession au terme d’un excellent exercice 2013/14. Gourvennec tire le maximum de l’équipe dont il dispose et incarne à merveille les valeurs du club (volonté de jouer, origines bretonnes…). Difficile donc de trouver mieux.

Feu vert

RC Lens : Antoine Kombouaré

Au regard des moyens dont il dispose, le technicien kanak ne peut se voir reprocher un manque de résultat. Ce qu’il réalise tient déjà du miracle. En outre, son charisme fédérateur cimente un club fragile. Bref, à moins qu’Hafiz Mammadov ne décide, pour des raisons obscures, de faire le ménage (mais en a-t-il encore le pouvoir ?), l’ancien Parisien ne craint rien. Seul risque, qu’il s’en aille de lui-màªme, lassé d’attendre des renforts qui n’arrivent pas.

Feu orange

LOSC : René Girard

Les résultats déclinent, la qualité de jeu laisse toujours à désirer et les multiples problèmes disciplinaires du technicien commencent à agacer. Néanmoins, l’excellente saison 2013/14 de Girard lui garantit un certain crédit et le président Michel Seydoux n’est pas du genre à limoger ses coaches. Mais qu’en serait-il si l’actionnaire Marc Coucke venait à prendre la main en cours de saison ?

Feu vert orangé

FC Lorient : Sylvain Ripoll

Malgré les piètres résultats des Merlus, le président du club Loà¯c Féry peut difficilement se séparer de celui dont il a lui-màªme encouragé la prise en main, poussant le mythique Christian Gourcuff vers la sortie. Cela reviendrait pour l’homme d’affaires à reconnaà®tre son erreur. Mais si les défaites s’accumulent, il faudra bien faire quelque chose…

Feu vert orangé

OL : Hubert Fournier

Les Gones enchaà®nent les succès et pratiquent l’un des footballs les plus spectaculaires de l’Hexagone. Fournier a su cultiver l’héritage de son prédécesseur Rémi Garde (le fameux 4-4-2 en losange, l’utilisation des jeunes) tout en imprimant sa marque (un art consommé de la contre-attaque assassine). Une greffe réussie. Et de toute faà§on, Jean-Michel Aulas ne limoge jamais ses entraà®neurs en cours de saison.

Feu vert

OM : Marcelo Bielsa

Attendu comme le messie, le technicien argentin réalise l’exploit de ne pas décevoir : son équipe, malgré un léger ralentissement depuis dix jours, associe résultats et qualité de jeu. En basant toute sa communication estivale sur l’arrivée d’El Loco, Vincent Labrune a rendu ce dernier intouchable. Bref, à moins que Bielsa n’insulte son président de tous les noms en conférence de presse…

Feu vert (sauf si El Loco pète un câble)

FC Metz : Albert Cartier

Avec 18 points au compteur, le FC Metz a effectué, en moins d’un tiers du championnat, presque la moitié du chemin qui le sépare du maintien. À moins d’un effondrement soudain et durable de la courbe des résultats, Cartier peut dormir sur ses deux oreilles.

Feu vert

AS Monaco : Leonardo Jardim

Après une entame difficile, l’ASM a trouvé son rythme de croisière. Discret et travailleur, Jardim sert d’alibi au projet moins ambitieux du club. Le limoger, six mois après Claudio Ranieri, pourtant irréprochable, ajouterait de l’instabilité à l’instabilité et découragerait sans doute les successeurs éventuels. Dimitry Rybolovlev ne semble de toute faà§on plus disposé à recruter un coach prestigieux (et cher). Seules une élimination en C1 et une opportunité en or (Mancini, en quàªte d’un poste ?) pourraient conduire l’homme d’affaires russe à bouger.

Feu vert orangé

Montpellier HSC : Rolland Courbis

Le président héraultais Louis Nicollin n’a jamais eu peur de limoger un entraà®neur et les relations entre ces deux grandes gueules, pas toujours sur la màªme longueur d’ondes, peuvent s’enflammer à tout moment. Mais Nicollin sait aussi que Courbis fait le job (le MHSC occupe la 9e place) et qu’il n’obtiendra pas de meilleurs résultats avec quelqu’un d’autre à sa place.

Feu vert

FC Nantes : Michel Der Zakarian

C’est un homme de la maison, ses joueurs le respectent et l’apprécient, les résultats et la qualité de jeu s’améliorent. Bref, on ne voit pas comment ‘Der Zak’ pourrait àªtre menacé. Et tant pis si le technicien et son président Waldemar Kita se querellent parfois, on a désormais l’impression que ces prises de bec sont celles d’un vieux couple devenu inséparable…

Feu vert

OGC Nice : Claude Puel

On a parfois l’impression que l’entraà®neur nià§ois vivra éternellement sur le crédit accumulé lors de son excellente première saison à la tàªte des Aiglons. Car depuis, le bilan est moyen en termes de résultats comme de jeu. Mais Jean-Pierre Rivère l’a récemment prolongé jusqu’en 2016 et le club devrait échapper à la lutte pour le maintien. Cela suffit visiblement au président nià§ois.

Feu vert

PSG : Laurent Blanc

Màªme si la manière laisse à désirer, le PSG a obtenu jusqu’alors de bons résultats (deuxième et invaincu en championnat, bien placé dans son groupe de Ligue des Champions), ce qui protège le technicien tricolore. De màªme, on surestime la défiance de l’effectif à l’égard de Blanc, plutôt apprécié. Reste que c’est surtout l’absence de grand entraà®neur sur le marché qui préserve le ‘président’, pour l’instant, d’un départ précipité.

Feu vert orangé

Stade de Reims : Jean-Luc Vasseur

Après un premier mois de compétition médiocre, certains voyaient en lui le premier entraà®neur licencié de la saison. Mais l’ancien Cristolien a tenu bon et son équipe va mieux. Reste ce sentiment que Vasseur n’a pas réussi à imposer ses idées et se voit aujourd’hui contraint de ‘faire du Fournier’. Une nouvelle mauvaise série pourrait lui àªtre fatale. Et s’il tient jusqu’au terme de saison, lui-màªme pourrait àªtre tenté de partir : l’adhésion du vestiaire à son discours ne saute pas aux yeux.

Alerte rouge

Stade Rennais : Philippe Montanier

Ses dirigeants avaient tellement ‘vendu’ son arrivée il y a un an qu’il leur était difficile de limoger l’ancien coach de la Real Sociedad, malgré un exercice raté. Cette saison, et après un recrutement ambitieux, Montanier n’a plus droit à l’erreur. Son équipe reste très irrégulière mais a du potentiel. Si jamais les résultats venaient à basculer du mauvais côté, la direction bretonne pourrait néanmoins perdre patience.

Feu orange

AS Saint-à‰tienne : Christophe Galtier

Les critiques sur la qualité de jeu que propose son équipe cette saison n’y changeront rien : Galtier a ramené l’ASSE, saison après saison, parmi les clubs qui comptent en France. Ses résultats, son attachement aux Verts et son aisance devant les médias en font désormais l’un des visages de la Ligue 1. Mieux, ses dirigeants et lui paraissent entretenir une relation très saine et prônent la stabilité. Que demander de plus ?

Feu vert (évidemment)

Toulouse FC : Alain Casanova

Une longévité rare (il est en poste depuis 2008), un président qui laisse ses entraà®neurs en paix et une équipe qui, avec des hauts et des bas, ne regarde plus la lutte pour le maintien que de loin. Pourquoi changer ?

Feu vert

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