Sur sa chaîne YouTube, Pierre Ménès est revenu sur le premier week-end de Ligue 1 diffusé par DAZN. Si les journalistes et consultants du Netflix du Sport ont fait du mieux qu’ils pouvaient pour compenser l’absence de moyens, on ne peut pas franchement dire que l’ancien chroniqueur du CFC a apprécié l’expérience.
Images, soucis techniques, commentaires… Ménès détruit tout !
« Ce premier week-end avec DAZN a été une souffrance. Une souffrance parce que l’image de Le Havre – PSG a été chez moi absolument dégueulasse alors que j’ai pourtant une télé dernier cri. Pour être tout à fait franc, j’ai trouvé la qualité de l’image moins mauvaise samedi et dimanche. A titre personnel, le fait de ne pas avoir de multiplex, ça m’énerve. Je ne peux plus avoir une vue globale des trois matchs. En zappant, on a un temps de latence de 20-25 secondes entre chaque match. Comme on ne peut pas avoir de deuxième écran, je suis niqué…
J’ai plus regardé Montpellier – Strasbourg qu’Angers – Lens et Toulouse – Nantes mais je ne sais pas qui était le jeune enfant qui a commenté le match, mais c’était catastrophique… Il y a un parti pris de faire djeuns : « on se tutoie, on est des influenceurs, c’est du foot cool »… Non ce n’est pas cool : les gens demandent de la compétence, de l’expertise et peut-être un petit peu d’impertinence. De ce que j’ai pu entendre – et je ne parle pas des matchs commentés par Julien Brun ou Smaïl Bouabdellah qui sont rompus à l’exercice – mais quand tu vois les autres commentaires… C’est dur. Je me suis surpris à être agacé par DAZN pendant ce week-end. En plus, pas d’émission magazine, pas de multiplex, pas d’équipe sur place alors que tu paies presque le double de ce que tu payais sur Amazon, c’est évidemment un scandale et c’est évidemment intenable sur la durée. »
Pour rappel, les frais de diffusion de la Ligue 1 2024-25 ont été laissés à la charge de la LFP et alors que la production des matchs coûtait entre 50 et 75 M€ par an, les moyens dévolus à la réalisation des matchs ont été divisés par presque trois (25 M€) pour ne pas grever davantage la part des clubs…