AS Monaco : un dirigeant tire à vue !
On attendait une réaction monégasque à la fronde menée par plusieurs clubs au sujet de l'accord entre la LFP et l'ASM pour que cette dernière continue de bénéficier de ses avantages fiscaux.
Pour rappel, le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, a accepté de ne plus faire pression sur l'AS Monaco afin qu'elle enregistre son siège social en France (ce qui mettrait fin à ses privilèges) en échange d'un chèque de 50 M€. Ce que de nombreux clubs ont contesté, affirmant qu'ils n'avaient pas eu leur mot à dire dans cette affaire et, surtout, rappelant que l'été dernier, le président monégasque était prêt à lâcher 200 M€ pour régler le contentieux. Dans un entretien au figaro.fr, le bras droit du patron monégasque, Vadim Vasilyev, s'est agacé de cette affaire : “Il y a une vision à court terme de la part de certains. Je ne pense pas que ces clubs auraient contesté l’accord si on était relégué aujourd’hui à quinze points de la Ligue des champions...”. Pour lui, “le débat est clos” et cet accord est “irrévocable”.
“Moi je ne suis pas jaloux”
“Je pose la question, a-t-il poursuivi : est-il mieux d’avoir 50 millions d’euros ou zéro ? Il y a une baisse annoncée des recettes des droits TV pour les deux ans à venir autour de 50 M€. Notre présence va les faire grimper. La Ligue 1 a besoin de suspense et de grandes stars pour améliorer ses droits TV. Y-a-t-il une équité sportive entre nous et le PSG ? Nous ne pourrons jamais nous rapprocher de leurs moyens avec ou sans les avantages fiscaux. Mais moi je ne suis pas jaloux. S’il y avait la même dans le football, je serais le premier à l’applaudir.” Des propos qui ne manqueront d'être commentés ce jeudi lors du conseil d'administration de la Ligue, qui avait prévu de toute façon de revenir sur cette affaire !
Pour résumer
Bras droit du président de l'ASM, Vadim Vasilyev est revenu sur le conflit opposant son club à certains concurrents.
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