ASSE : finances, entrée en bourse, supporters dans le capital, Romeyer se livre sans détour
C’est un entretien fort intéressant que l’homme fort des Verts de Saint-Etienne, Roland Romeyer, a accordé à nos confrères du Progrès.
L’occasion pour l’un des deux président de l’ASSE de se livrer sur le nerf de la guerre dans le football moderne : l’argent. Et, visiblement, Romeyer a déjà étudié bon nombre de pistes.
Pas de mystère : à Sainté comme ailleurs, pour grandir, il faut trouver des partenaires. Crédibles si possible. Et dans ce domaine, Roland Romeyer n’a qu’un souhait : ‘Bernard Caà¯azzo et moi, nous sommes d'accord pour ouvrir nos bras à des gens qui voudraient faire avancer l'ASSE. Tout simplement parce qu'on aime notre club et qu'on aimerait qu'il soit encore plus compétitif. Si on a des investisseurs qui nous proposent de prendre des parts, il n'y a pas de souci. Tout dépend de ce qu'ils sont pràªts à mettre, de leur projet. Ce que l'on ne veut pas, ce sont les petits rigolos, les escrocs. Ceux qui viennent nous voir sont la plupart du temps interdits de gérer ou en faillite. On n'a pas encore eu de propositions sérieuses.’
L’entrée en bourse étudiée
Autre possibilité, comme c’est le cas de plus en plus souvent, l’entrée du club en bourse. Ce qui ne convainc pas vraiment Romeyer. ‘On avait envisagé une introduction en bourse. On a màªme fait une étude. Mais pensez-vous que c'est la bonne solution ? Non, comme l'ont confirmé nos réunions avec des fiscalistes. Ouvrir une partie du capital aux supporters, c'était notre idée avec Bernard Caà¯azzo. On en parle encore. Je veux bien s'il y en a 3 millions à 10 euros chacun mais s'il n'y en a que 300 000, ce n'est plus 10 euros qu'il faut leur demander mais 50 ou 100 euros. Or, le pouvoir d'achat des Franà§ais n'est pas mirobolant et j'ai peur que cela ne suffise pas à nous amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget.’