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Ligue 1

ASSE : les confidences de Cohade sur sa grave blessure

Tout juste revenu sur les terrains après une très longue absence sur blessure, Renaud Cohade savoure après cette période difficile.

C’est dans le programme d’avant-match face à Angers, relayé par EVECT, que le milieu de terrain stéphanois raconte les coulisses de sa blessure. « J’ai d’abord coupé complètement. J’avais besoin d’àªtre loin du football. Après l’opération, il y a eu un temps de repos à observer. L’essentiel des soins consiste à glacer le genou avant d’enlever les agrafes, quinze jours après l’opération. J’ai pu profiter de ma fille, qui était née quelques mois auparavant. Je suis retourné dans le sud, ma région d’origine où habite toujours ma famille, pour me ressourcer. » La véritable convalescence a démarré plus tard. Une période qui demande du mental. « Pour la réathlétisation, il y a d’abord beaucoup de vélo, en salle. Le plus dur est de remuscler le quadriceps et les ischio-jambiers donc il y a énormément d’exercices physiques. Chaque jour est une nouvelle étape. Il ne faut pas les franchir trop vite, màªme si on en a envie. Ce qui est difficile, c’est qu’on est loin du ballon, loin des coéquipiers. »

Enfin sur pied, Renaud Cohade ne pouvait plus cacher son impatience de retrouver les terrains. « Autant de temps sans joueur, c’est très long. A la fin, je comptais les jours. Le simple fait de toucher le ballon a été un vrai bol d’oxygène. Un sportif professionnel a toujours envie de revenir le plus vite possible car on trouve le temps très long lorsqu’on ne joue pas. Il y a des étapes à franchir, tout se fait pas à pas. C’est parfois difficile, mais il faut passer par là . » Heureusement que le milieu stéphanois a pu compter sur un soutien capital au club. « Dès le lendemain de ma blessure, j’ai été en contact quotidien avec le staff médical, màªme lorsque je n’étais pas à Saint-Etienne. Ils m’ont suivi tout au long de ma blessure, puis pour la reprise. Quand tu es blessé de longue date, tu es un peu hors du groupe car les entraà®nements ne sont pas au màªme moment. Le staff devient alors un soutien moral, ce sont les personnes que tu vois le plus. Nous avons un staff médical très performant à l’ASSE et j’ai eu de la chance de les avoir avec moi dans ces mauvais moments. »

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