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Ligue 1

ASSE : les Verts et le Stade Rennais prennent leurs distances avec le PSG

Le projet de refonte de la Ligue des champions ne plaît pas à la majorité des clubs français, comme l'ASSE et le Stade Rennais.

Le PSG semble isolé dans ce dossier épineux.

Le magnifique Liverpool – FC Barcelone (4-0) n'a peut-àªtre pas été l'événement le plus marquant pour la Ligue des champions ce mardi. Hier, 244 clubs européens se sont en effet déplacés à Madrid pour contester le projet de réforme de la C1 appuyé par l'ECA, l'association européenne des clubs. Dans leur esprit, il s'agit d'un projet qui enrichirait les riches et appauvrirait les pauvres.

« L'ECA, aujourd'hui, c'est une plaisanterie, peste dans L'à‰quipe Olivier Létang, le président du Stade Rennais. Son monde de fonctionnement, c'est n'importe quoi. J'y suis allé plusieurs fois comme représentant du Stade Rennais. Ils ne tiennent absolument pas compte de l'avis des clubs. Tout est décidé à quelques-uns. Il y a un grand mouvement d'opposition à ce projet, qui provoque un vrai tollé. Franchement, je ne vois pas comment l'UEFA pourrait le pousser et défendre les intéràªts d'une minorité. Elle prendrait un gros risque. »

Bernard Caà¯azzo, président du directoire de l'ASSE et de Première Ligue, le syndicat des clubs de l'élite, est aussi remonté. « Je n'ai jamais vu vingt clubs franà§ais dans une réunion de travail européenne, poursuit-il. C'est un carton jaune adressé à ce projet, qui est une sorte de ligue fermée, et à l'ECA. Je ne peux pas accepter un système dans lequel une toute petite minorité prend le pas sur une écrasante majorité. à‡a s'appelle une dictature. Et face à la dictature, il y a toujours une révolte. C'est la survie de nos clubs dont il s'agit. »

Dans ce dossier, le football franà§ais est presque uni, seul le PSG ayant manifesté son soutien à ce projet controversé. « Paris joue contre son camp, juge Létang. Il a été démontré que cette réforme est un élément destructeur des revenus des ligues (baisse de ses recettes de 800 millions d'euros par an à partir de 2024, année de démarrage de la réforme). Le PSG voudrait qu'il y ait moins de richesses qui soient créées en France. C'est un non-sens. »

JP

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