Depuis sa Slovaquie, Moravcik se sent plutôt préservé mais a vite compris la gravité de la situation en France, comme il l’a confié au Progrès. « C'est terrible ce qui vous arrive. Franchement, c'est très, très grave. C'est presque la guerre chez nous, non ? Les chaà®nes d'information ici ne parlent que de à§a. Paris est une grande capitale comme Londres, Madrid, Berlin et c'est une cible pour les terroristes. Ici, en Slovaquie, nous sommes un petit pays qui n'intéresse personne et on ne se sent pas en danger. »
Plus de contrôles nécessaires
L’ancien milieu de terrain des Verts estime qu’il faut tirer des conséquences de ces événements, notamment au niveau des contrôles qu’il estime insuffisants. « Il faudrait qu'il y ait des contrôles beaucoup plus stricts aux frontières en Europe. Je voyage pas mal, tu peux passer tranquillement d'un pays à l'autre sans qu'on te demande, ne serait-ce que ton identité. Ces événements vont sans doute faire changer les choses. Peut-àªtre que la liberté de circulation est trop grande. L'Europe doit retrouver une unité pour se protéger. »
Moravcik ne veut pas s’isoler
Enfin, l’ex-meneur de jeu slovaque ne cache pas son inquiétude quand à la tenue de l’Euro dans l’Hexagone. « Je soutiens la France, un pays et un peuple que j’aime beaucoup. L’Euro va bien avoir lieu, non ? Ici, on se pose la question. Quand il se passe des choses comme celles-là , tu te poses beaucoup de questions. Mais il ne faut pas s'isoler. »