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Ligue 1

ASSE – LOSC (0-1) : les 5 secrets de la remontée des Dogues

En s’imposant 1-0 à Saint-Etienne, le LOSC a conclu sa remontée au classement à la cinquième place.

Les Dogues joueront l'Europa League l'an prochain. A Geoffroy-Guichard, cinq facteurs auront symbolisé cette métamorphose.

La Boufal dépendance n'est plus

Jusqu'à présent, les Dogues n'avait remporté que deux de leurs huit matches sans Sofiane Boufal. En première partie de saison, il n’y avait màªme que lui qu’on voyait sur le pré. Dans une finale pour la 5e place, les Nordistes se sont libérés de l'impact de leur international marocain au meilleur moment. Sur la deuxième partie de saison, le LOSC était moins dépendant de son maà®tre à jouer. Ce match l'a validé.

Eder, choix payant

Espérons pour les Lillois qu'ils parviennent à trouver un accord avec Swansea pour conserver leur attaquant portugais. Eder n'est certes pas le technicien de l'année ou le buteur racé qui vous fait lever les foules mais l'ancien joueur de Braga est diablement efficace dans le combat et dans les statistiques. Il finit à 13 apparitions, 6 buts et 4 passes décisives.

Rony Lopes, détonateur discret

Rony Lopes n'est pas le joueur qui fait le plus parler les chiffres en sa faveur (14 apparitions, 2 buts, 1 passe décisive) mais l'apport du Portugais sur la deuxième partie de saison n'est plus à démontrer. Dans son couloir, le joueur pràªté par l'AS Monaco percute, agresse les latéraux et provoque des fautes. C'est notamment sur un de ses déboulés que Renaud Cohade a commis l'irréparable dans la surface.

Civelli, taille patron

En fin de contrat, en juin, Renato Civelli a démontré qu'à 32 ans, il avait encore et toujours le niveau pour continuer en Europe. Correct au coeur d'une premier partie de saison cauchemardesque collectivement, l'ancien Nià§ois est redevenu un gros maillon fort en 2016. Avec 26 ballons gagnés en 46 touchés, l'Argentin aura dominé de la tàªte et des épaules tous les attaquants stéphanois.

Antonetti, un coaching à l'audace

Entre son arrivée et aujourd'hui, Frédéric Antonetti a redonné du mordant aux Dogues et métamorphosé leur jeu. Dans les choix et dans l'audace, le Corse a redonné vie à une équipe et à un public qui se morfondait. A Saint-Etienne, alors que son équipe menait au score à la 66e, il n'a pas hésité à sortir un milieu récupérateur (Balmont) pour rentrer un attaquant supplémentaire (Nangis). Son premier changement défensif, il ne l'a fait qu'à la 78e en sortant Rony Lopes pour un défenseur (Soumaoro).

Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard

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