L'ancien joueur de l'ASSE s'est longuement confié au site de So Foot, assurant qu'il négociait déjà une séparation « à l'amiable » : « Mon avocat est en discussion pour casser mon contrat qui court jusqu'à 2017 ».
Racisme, terrains vagues et matches arràªtés
Les causes du divorce ? Le racisme ambiant déjà : « Sur certains matchs, j'ai entendu des cris de singe. Ces cris m'ont choqué, d'autant plus que cela venait de nos propres supporters ». Les choix sportifs douteux : « Je n'étais pas mis à l'écart de l'équipe première mais quand je voyais des joueurs très faibles qui m'étaient préférés, c'était dérangeant. L'entraà®neur ne parlait màªme pas un mot d'anglais, ce que je trouvais dommage ». La qualité des terrains bulgares : « Des terrains comme à Montana, màªme dans les divisions inférieurs franà§aises, cela n'existe pas. Ce n'était plus des trous dans la pelouse, on aurait dit un hippodrome. » Et enfin la mentalité locale : « Là où j’ai complètement halluciné et entre guillemets « craqué », c’est lors de mon dernier match à domicile contre le Litex Lovetch, une très bonne équipe à l’échelle bulgare. Il y a 0-0, ils prennent un rouge après 15 minutes de jeu, ils nous mettent un but, puis prennent un deuxième rouge à la 25e avec un penalty pour nous. Là , le président du Litex est descendu sur le terrain et a fait arràªter le match. À ce moment, je me suis dit : « Qu’est-ce que je fous ici ? » Ils ont arràªté le match et déclaré forfait. Je n’ai màªme plus de terme pour expliquer ce que j’ai ressenti, cela m’a dégoûté du foot bulgare. »
Maintenant la France ?
S'il garde comme seul point positif l'ambiance « folle » derrière le Levski, Kitambala ne conseillerait pas le championnat bulgare « màªme à (son) pire ennemi » et veut tourner la page : « J’aimerais un bon projet sportif, si possible en France, voire en région parisienne. Red Star, Paris FC ou Créteil, ce serait l’idéal pour montrer ce que je vaux. » Depuis son passage dans le Forez, Lynel Kitambala – qui a échoué à Dresde et Charleroi – connait une véritable descente aux enfers.