N'allez pas faire dire à Bernard Caà¯azzo qu'il est un supporter de l'OL ou màªme une groupie de Jean-Michel Aulas ! Non, le co-président de l'ASSE sait juste faire preuve de lucidité et de recul pour estimer à sa juste valeur les nouvelles qualités du président lyonnais, qui semble assagi depuis qu'il a 70 ans.
Caà¯azzo le reconnaà®t volontiers et n'hésite pas à le dire haut et fort. « à‰voquer Jean-Michel Aulas est toujours délicat pour moi car un mot mal perà§u peut provoquer des violences. C'est déjà arrivé, estime-t-il dans France Football. Ces derniers temps, je le trouve plus respectueux notre égard. Peut-àªtre s'est-il assagi à l'approche des 70 ans”¦ Il voit aussi que nous travaillons bien, avec de bonnes idées. Je me réjouis de cette rivalité saine. »
L'acolyte de Roland Romeyer à l'ASSE sait aussi que les bonnes relations avec Aulas peuvent déboucher sur des alliances à venir, et plutôt positives pour le football franà§ais en général. « Le football franà§ais a besoin de dirigeants qui Å“uvrent en bonne intelligence, poursuit-il dans les colonnes de FF. Il y a unanimité sur de nombreux thèmes : optimisation du VAR, protection de notre formation, développement du digital, droits télé, régularité du mercato”¦ Plusieurs combats nous rassemblent. Aulas, Eyraud, Létang, Nicollin, Sadran et tous les autres, nous sommes associés de fait. Màªmes les grands rivaux sont condamnés à s'entendre, sinon notre Championnat sera tiré vers le bas. Il faut reconnaà®tre que Jean-Michel Aulas appartient à la catégorie des présidents les plus intéressants. Neuf fois sur dix, il formule des propositions qui font avancer. Sans jamais perdre de vue l'intéràªt de son club, comme nous tous. »
JP
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