ASSE – OM (0-2) : Puel, Payet, Ruffier… Pierre Ménès ouvre les vannes
Pierre Ménès a analysé en profondeur le choc entre l’ASSE et l’OM, remporté mercredi à Geoffroy-Guichard par les coéquipiers de l’excellent Dimitri Payet (2-0).
L'OM a confirmé qu'il s'agissait du dauphin le plus crédible du PSG cette saison. Les hommes d'André Villas-Boas se sont imposés sans coup férir à Saint-à‰tienne grâce à deux buts de Dimitri Payet et Nemanja Radonjic, un dans chaque mi-temps (2-0). En face, les Verts n'ont pas semblé disposer d'assez de munitions pour donner des frissons à Steve Mandanda.
Ruffier, pas net sur l'ouverture du score
Pierre Ménès a vu le màªme match que nous. « Il fallait àªtre un anti-Marseillais notoire ou un pur supporter des Verts pour penser que Sainté avait la moindre chance d'inquiéter cette équipe olympienne bien organisée, analyse en préambule Ménès sur son blog. L'OM a ouvert le score grâce à un but étonnant de Payet sur lequel on peut penser que la responsabilité de Ruffier est engagée. Mais on s'aperà§oit sur le ralenti que le crochet qui embarque M'Vila embarque aussi le gardien stéphanois qui anticipe le centre. La frappe du gauche avec effet sortant est magnifique. »
Le buffet de Payet
Le consultant de Canal+ vante les qualités techniques mais aussi mentales du leader offensif de l'OM. « Il est quand màªme bluffant. A chaque fois qu'il sort des déclas fracassantes et se met une grosse pression, il répond présent derrière, apprécie Ménès. On se souvient de ce qu'il avait dit sur Rudi Garcia avant de signer un doublé lors de l'Olympico. Cette fois, il a menacé de partir s'il n'avait pas une équipe compétitive pour jouer la Ligue des Champions et il a sorti un grand match dans la foulée. C'est un mec qui en a dans le buffet en plus d'avoir du talent dans les pieds. »
« L'ASSE ? Devant, derrière, au milieu, c'est faible partout »
Enfin, Ménès n'oublie pas d'envoyer un dernier tacle à l'ASSE, où Claude Puel ne parvient pas à trouver la bonne formule. Màªme dans son coaching. « Une fois menés au score, on se doutait bien que les Verts ne reviendraient pas, ajoute-t-il, comme pour mieux discréditer les leviers de Puel. Le pire, c'est qu'on ne peut màªme pas leur reprocher de ne pas se battre. Mais c'est trop faible. Devant, derrière, au milieu, c'est faible partout. »