ASSE : pourquoi Gradel devrait se méfier d’un possible bras de fer
Après la signature de Nolan Roux, pour 3 ans, l’actualité chaude de l’ASSE concerne désormais Max-Alain Gradel.
L’attaquant ivoirien a en effet été très clair ce matin sur son compte twitter, annonà§ant son départ. Intention confirmée quelques minutes plus tard à nos confrères d’Eurosport.
Le joueur estime que les dirigeants lui ont accordé un bon de sortie. Ce qui est vrai. Seul souci, Roland Romeyer et Bernard Caà¯azzo ont toujours été clairs : pas de départ à moins d’une offre aux alentours de 10 millions d’euros. Or, à ce jour, l’ASSE n’a jamais eu une telle proposition. Et on en est màªme loin, puisque Bournemouth se limite à 6 millions. Pour l’instant. En revanche, et c’est une certitude, l’ASSE se distingue depuis plusieurs saisons par sa fermeté lors de bras de fer entamés avec certains joueurs.
Les deux derniers exemples en date le confirment. Dimitri Payet, tout d’abord, qui, lors d’une tràªve hivernale, avait fait part de son envie de rejoindre le PSG. Le milieu de terrain s’était màªme rendu à Paris avec son agent. Résultat ? Les dirigeants ont fermé la porte et n’ont pas lâché. Le joueur est parti, quelques mois plus tard, à Lille.
Autre exemple plus lointain, celui de Frédéric Piquionne qui, avant de se considérer comme ‘un esclave‘ , avait lui-aussi entamé un bras de fer avec le club stéphanois pour rejoindre un autre club franà§ais, l’Olympique Lyonnais en l’occurrence. Un club pas vraiment apprécié des supporters stéphanois. Le joueur, qui ne voulait pas partir en Principauté au départ, avait finalement rejoint Monaco à la toute dernière minute du mercato hivernal.
Nous sommes cette fois en plein mercato estival. Et, à n’en pas douter, le feuilleton Gradel est loin d’àªtre terminé. Une réunion doit d’ailleurs se tenir dans la journée à l’Etrat.