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Ligue 1

ASSE : Pouvoirs publics – supporters, la pitoyable guerre des mots se poursuit…

C’est désormais une habitude.

Le déplacement des supporters étant, on le sait, très, très mal géré dans notre pays par les pouvoirs publics, deux versions radicalement différentes s’opposent 48 heures après le match Evian-ASSE et les incidents qui ont émaillé cette rencontre. A notre gauche, Anne Coste de Champeron, directrice de cabinet du Préfet de Haute-Savoie, qui s’est expliquée dans les colonnes du Dauphiné.Normalement, les Stéphanois devaient arriver en bus et àªtre escortés puis accueillis au stade. Plusieurs centaines d'individus ont préféré venir en voiture. Certains ont alors commencé à boire jusqu'à ce que le groupe, fort de 200 à 300 personnes, prenne bruyamment la direction du stade, vers 18 heures. Ils ont été escortés par un cordon de gendarmes mobiles à travers Annecy, pour éviter d'éventuelles confrontations avec la population. C'est là , que la situation a dégénéré : 300 places les attendaient, mais il y avait 30 à 40 personnes sans billet(…)Les CRS ont fait reculer la foule et nous avons mis un cordon de gendarmes mobiles en arrière, pour barrer le passage à quelques individus qui voulaient se diriger vers le centre-ville(…) La confrontation s'est poursuivie quelques minutes avant que les supporters renoncent à accéder au stade. Ils ont alors été reconduits vers leurs véhicules garés dans le centre, sous la pluie, ce qui a calmé les ardeurs des plus énervés.’

Grenades lacrymogènes et mouvement de foule

Seul souci, et comme à chaque fois dans ce genre d’incidents, la version des supporters est loin d’àªtre du màªme ordre. Et on ne parle màªme pas des Ultras, mais de l’Union des Supporters Stéphanois qui, par l’intermédiaire de son président, Jean-Guy Riou, a publié un communiqué assez clair sur l’attitude des forces de l’ordre. ‘Le match commence. Au bout de sept minutes, Corgnet inscrit le premier but pour les Verts. La clameur monte. Un mouvement de foule se presse vers les grilles d’entrée. Alors que je discute avec «Nico» d’un autre Groupe, l’ordre de «charger» tombe. Ordre certainement légitime, mais dont les raisons me sont encore inconnues à ce jour. Le bruit des tonfas sur les boucliers, les premières explosions des grenades lacrymogènes, le mouvement de foule interrompt notre conversation. Les C.R.S. avancent. Un mouvement de panique générale s’instaure. Je vois un père de famille paniqué avec sa fille de 4 ou 5 ans dans les bras qui pleure. L’air si pur de la Haute Savoie devient irrespirable du fait des gaz lacrymogènes. Ce qui est incompréhensible, c’est le fait d’apprendre par les autorités Policières qu’ordre avait été reà§u de faire rentrer tout le monde, une demi-heure auparavant, soit avant l’heure du début de la rencontre. Pour quelle(s) raison(s) cette information n’est pas parvenue jusqu’aux responsables des Groupes présents, ni aux responsables de la sécurité de l’A.S.S.E ? Si cette décision a été prise par les autorités administratives, pourquoi avoir attendu alors que nous pouvions tous rentrer dans le stade ?

Une lecture des incidents assez effarante quand on sait que ce match était Evian-ASSE. Il est stupéfiant de constater qu’à chaque fois les pouvoirs publics évoquent l’alcoolémie des supporters et que ces derniers soulignent la brutalité des forces de l’ordre. La meilleure conclusion est sans doute celle du président de l’USS : ‘Faut-il attendre des incidents bien plus graves pour qu’enfin ceux qui dirigent cette institution footballistique décident enfin d’agir, à moins qu’ils en soient incapables ?‘ Oui, ce serait bien qu’un jour où l’autre la LFP se distingue (enfin) par la justesse de ses prises de décisions.

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