Grégory Lorenzi (Brest)
Grégory Lorenzi (Brest)Credit Photo - Icon Sport
par Bastien Aubert
COUR ASSIDUE

ASSE, RC Lens, OL, Stade Rennais Mercato : un ponte du Stade Brestois les a tous recalés !

Directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi a été approché par plusieurs clubs au cours du mercato écoulé et même avant. L’intéressé est finalement resté pour un juteux salaire.

Grégory Lorenzi est un cas particulier en Ligue 1. Homme fort du Stade Brestois depuis des années, le directeur sportif a su tisser un réseau qui a permis au club finistérien de gagner en équilibre et de disputer la Ligue des Champions cette année. Ses talents ne sont pas passés inaperçus en France.

Selon L’Équipe, si Angers, l’ASSE et l’OL s’étaient déjà intéressés à lui dans un récent passé, les dirigeants de l’AS Monaco ont été les premiers à le convier à leur table, en mars. Puis, ce fut au tour de Joseph Oughourlian, propriétaire du RC Lens, à Londres. Le Corse a aussi vu Arnaud Pouille, encore directeur général des Sang et Or. L’OGC Nice et le Stade Rennais sont ensuite entrés dans la course.

Dans l’esprit de François Pinault et d’Olivier Cloarec, propriétaire et président de Rennes, Lorenzi s’imposait comme le choix numéro 1 pour succéder à Florian Maurice. Il a eu trois rendez-vous avec François- Henri Pinault et Alban Gréget, président du conseil d’administration du club. Tous lui offraient des moyens et un salaire plus en adéquation à ses attentes, lui qui stagnait à 15 000 € brut mensuels, plus 50 000€ de prime de maintien.

 

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Lorenzi a multiplié son salaire par 3

Pourquoi donc Lorenzi est-il resté à Brest ? Question de timing. Avant de quitter Brest, Lorenzi doit respecter un préavis de trois mois. Il aurait donc rejoint son nouveau club après la fermeture du mercato d’été. À cet effet, Lens s’est doté d’un responsable du recrutement dès mars (Mike Mode). Lorenzi l’aurait chapeauté, sans l’avoir choisi. Tout le contraire de Brest, où il s’appuie sur son frère cadet Yannick et Thierry Bonalair. 

Pareil à Rennes, où la famille Pinault a prolongé l’entraîneur Julien Stéphan pour deux ans, dès le 25 mars. Or Lorenzi ne le connaît qu’au travers de deux entretiens téléphoniques. Rien ne lui garantissait de travailler en parfaite harmonie, ce qui est en revanche le cas depuis dix-huit mois avec Éric Roy, qu’il a fait venir à Brest. Ce dernier aurait incité Le Saint à retenir Lorenzi. En plus de conserver ses pouvoirs étendus, ce dernier a multiplié son salaire par trois.

Pour résumer

Directeur sportif à succès du Stade Brestois, Grégory Lorenzi a été approché par plusieurs clubs français au cours du mercato écoulé et même avant. L’intéressé est finalement resté pour un juteux salaire, multiplié par trois !

Bastien Aubert
Rédacteur
Bastien Aubert

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