La faute à plusieurs maux récurrents.
Des scénarios de match qui se répètent
Toutes les contre-performances des Verts du dimanche ont un point commun : elles ont pour origine les difficultés de l'ASSE à conclure les actions. A Paris et à Lyon, Sainté n'a pas joué et n'a donc rien à regretter. Dans le Chaudron, à chaque fois, le scénario fut le màªme. Un manque de réalisme important en début du match, une présence trop limitée dans la surface de réparation”¦ Et une équipe qui se fatigue à courir après le score avant la fin de la première période. Face à Rennes, les coéquipiers de Loà¯c Perrin ont eu davantage le ballon. Ils n'ont pas trop su quoi en faire et s'en sortent, in fine, par un penalty roublard obtenu par Hamouma. Quand on ajoute à cela un petit manque de réussite avec le coup-franc d'Eysseric détourné sur le poteau par Costil”¦
Une défense qui a les jambes qui tremblent
Force des Verts l'an passé, la défense a cette saison de grosses difficultés. Contre Rennes, on a encore vu des couloirs à la peine. Si les « vieux » Franà§ois Clerc et Benoà®t Assou-Ekotto ont cédé leur place aux « jeunes » Kévin Malcuit et Pierre-Yves Polomat, les carences furent les màªmes. Et quand, en prime, dans l'axe, Loà¯c Perrin a la malchance de voir le cuir lui filer entre les jambes sur le centre de Giovanni Sio sur l'ouverture du score, la donne est d'autant plus compliquée.
Un avant-centre endormi
On ne peut pas seulement se cacher derrière l'absence de Robert Béric (lequel n'avait de toute faà§on pas existé face à Paris, Lyon ou encore Nice lors des prime-times avant sa blessure). Le dimanche soir, les attaquants stéphanois somnolent. Màªme s'il a provoqué un penalty, Romain Hamouma n'a jamais marqué à cet horaire cette saison. Face à Rennes, la pointe Nolan Roux a traversé son heure sur le terrain comme un fantôme. On a d'ailleurs plus vu Neal Maupay sur 30 minutes que l'ancien Dogue sur ce match”¦