S’il reste encore six matchs et 18 points possibles pour espérer un maintien de l’AS Saint-Etienne en Ligue 1, les matchs de ce dimanche risquent de clarifier le tableau … et de ruiner les derniers espoirs des Verts en cas de non-succès contre Brest.
Il est des soirs où on peut avoir mal à la tête sans jouer et vendredi a été un véritable coup de massue pour tout supporter stéphanois. Là où cinq jours plus tôt, l’ASSE avait enchaîné une 17ème défaite de la saison, le Stade de Reims – principal rival des Verts pour le maintien – s’est imposé à Bollaert-Delelis face à Lens (2-0). Un match marqué par l’hyperréalisme des Champenois, adversaire de Saint-Etienne à la 33ème journée dans ce que beaucoup voyaient comme une « finale pour la survie » à Delaune.
Désormais, selon les savants calculs de l’universitaire lillois Fabien Torre, l’AS Saint-Etienne se retrouve avec 70,4% de chance de descendre directement en Ligue 2 sans même avoir l’opportunité de se rattraper sur le barrage. Un chiffre déjà assommant qui peut encore s’amplifier entre 15 et 19h15 ce dimanche avec trois rencontres bascules dans la course au maintien.
Angers et Le Havre ont l’occasion d’enfoncer les Verts
Si les Verts ouvrent le bal dès 15 heures à Geoffroy-Guichard face à un Stade Brestois qui peut encore rêver d’Europe, les hommes d’Eirik Horneland passeront, quoi qu’il arrive, encore au moins une semaine à cette peu enviable 17ème place puisqu’il y a désormais un trou de quatre points entre eux et le barragiste havrais, Reims ayant repris 6 points d’avance en plus de sa différence de but très positive.
Le gros problème de ce week-end, c’est qu’il y a de vraies chances que Le Havre et Angers, respectivement 16ème et 15ème, s’imposent à domicile contre Rennes et Montpellier. Le « trou » peut donc encore se creuser davantage avant le derby face à Lyon la semaine prochaine. Pour beaucoup de supporters stéphanois, les derniers espoirs de maintien de l’ASSE se trouvent désormais dans la mauvaise série du SCO Angers, lesquels vont enchaîner les matchs compliqués sur les cinq dernières journées (Nice, Lille, Nantes, Strasbourg et Lyon) et qui n’ont plus gagné depuis leur déplacement à Reims le 16 février (1 point pris en 6 rencontres) mais si d’aventure il y avait sept points d’écart à l’issue du week-end, on ne serait alors pas loin d’une mission impossible…