En conférence de presse, Eirik Horneland a mis le doigt sur un mal qui ronge l’ASSE depuis le début de saison : la réaction après avoir encaissé un but.
Alors que l’ASSE reçoit le Stade Brestois ce dimanche à 15h, Eirik Horneland, entraîneur stéphanois, était présent en conférence de presse vendredi. Le coach norvégien a notamment été interrogé sur les performances en demi-teinte de son équipe, plus particulièrement en seconde période. En guise de réponse, il a livré une analyse plus nuancée de la situation actuelle des Verts. Pour le technicien norvégien, le problème ne se résume pas simplement à un manque de constance après la pause.
« Plutôt que de regarder nos mauvaises mi-temps, il faut regarder les bonnes »
« Je ne suis pas certain de cela (des performances en demi-teinte) », a-t-il d’abord répondu, dans des propos rapportés par nos confrères d’EVECT. « Si vous regardez l’ensemble de nos secondes périodes depuis début janvier, c’est tout sauf systématique. Parfois nous avons très bien démarré et puis mal terminé, parfois c’était totalement l’inverse. »
Mais depuis la fin février, Horneland admet une tendance plus délicate dans les deuxièmes mi-temps de son équipe. Toutefois, il préfère orienter la réflexion ailleurs : « Maintenant c’est vrai que nos secondes périodes sont plus délicates en ce moment, notamment depuis la fin février, mais je vois les choses différemment, j’ai une autre explication. Plutôt que de regarder nos mauvaises mi-temps, il faut regarder les bonnes et tout faire pour qu’elles perdurent. »
Horneland veut travailler sur la capacité de réaction
L’entraîneur insiste alors sur un point central de son diagnostic : la réaction émotionnelle de ses joueurs face à l’adversité. « À mon sens, le problème vient de notre attitude et de notre réaction lorsque nous encaissons des buts. D’un coup, alors qu’on prend un but, on s’éparpille, on manque de discipline et on ne parvient pas à revenir dans notre rencontre. »
« Quand on regarde sur l’ensemble de la saison, sur toutes nos rencontres, l’effet de ces buts encaissés a toujours posé un problème sur la discipline de l’équipe et sur son organisation pour le reste de la rencontre, et ce, peu importe les stratégies choisies, peu importe comment nous jouons », a-t-il souligné.
Conscient des fragilités mentales de son groupe, le coach stéphanois souhaite désormais recentrer son travail sur la solidité du projet de jeu et sur la résilience de ses hommes : « C’est pour cela que je veux rester sur notre projet de jeu, l’améliorer le plus possible et travailler sur notre capacité de réaction lorsqu’on encaisse des buts. » Pire défense du championnat de Ligue 1, à égalité avec celle de Montpellier, l’ASSE n’a plus beaucoup de temps pour réagir…