ASSE – OL : un retrait de point se précise pour les Verts 

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) va s’emparer dès ce mercredi des incidents du derby Saint-Étienne – OL de dimanche (2-1) et devrait mettre le dossier en instruction et rendre sa décision lors de sa séance du 7 mai. 

Le derby entre l’ASSE et l’OL est encore loin d’être terminé. Si les Verts se sont imposés avec la manière sur le terrain sportif (2-1), la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) va s’emparer dès ce mercredi des incidents survenus au cours de la rencontre.

Selon L’Équipe, elle devrait mettre le dossier en instruction et rendre sa décision lors de sa séance du 7 mai. Comme le stipulent les règlements, un délai de 15 jours est préconisé pour traiter ces affaires. La commission devra se prononcer sur deux faits principaux. Le premier porte sur l’arrêt du match avant la mi-temps après le jet d’un projectile sur un des arbitres assistants. 

Comme déjà expliqué hier, quand l’un des acteurs du jeu est touché par un objet lancé des tribunes, un club risque un retrait de points. La récente jurisprudence va dans ce sens. À l’automne 2021, l’OL en avait perdu un après le jet d’une bouteille sur Dimitri Payet lors d’OL-OM du 21 novembre. Idem pour Montpellier après l’arrêt de son match contre Clermont en octobre 2023 pendant lequel un pétard avait explosé aux pieds de Mory Diaw, le gardien clermontois. 

La jurisprudence va vers un retrait de point 

À la différence de dimanche où le match a pu reprendre et aller à son terme, les deux autres avaient été arrêtés et rejoués plus tard. Mais le projectile reçu par l’arbitre dimanche n’est pas un acte isolé, plusieurs pièces ayant été lancées vers les Lyonnais à l’échauffement notamment. Si l’ASSE peut se targuer d’avoir identifié le fauteur de trouble, placé en garde à vue depuis dimanche soir, un retrait de points peut donc être redouté.

La commission se prononcera également sur l’utilisation de fumigènes pendant la rencontre et notamment en début de match, ce qui a entraîné le retard du coup d’envoi. Même si leur nombre a été limité pour un derby, les ultras stéphanois sont coutumiers du fait et restent sous la menace d’un sursis pour pyrotechnie. Pour ce dérapage, le club risque une amende et/ou un huis clos partiel ou total des tribunes d’où ces engins pyrotechniques ont été allumés.

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