C'est un Pierre Ménès très remonté qui est revenu sur les incidents du week-end à Marseille entre les supporters russes et anglais en marge de Russie – Angleterre. « Pendant 36 heures, la ville de Marseille a été le triste décor de bagarres entre hooligans russes, ceux qui feront sûrement moins les malins chez eux dans deux ans pour leur Mondial, et anglais, le tout attisé par des voyous marseillais trop contents de pouvoir se servir de tout à§a pour faire étalage de leur crétinerie et de leur violence », note le consultant du CFC dans sa chronique pour Direct Matin.
Evoquant les incidents avec des hooligans parisiens en marge de Turquie – Croatie et les bagarres à Nice entre Polonais, Irlandais du Nord et locaux, Ménès s'interroge sur la préparation des autorités franà§aises : « Quand on ne veut màªme pas assumer les déplacements de supporters en Ligue 1, comment peut-on avoir la moindre chance de pouvoir gérer de telles situations ? Depuis de longs mois, les interdictions de déplacements de supporters sont devenues d'une grande banalité en France. Je me suis souvent demandé comment on pouvait àªtre incapable d'encadrer les voyages de Nantais, Messins ou Stéphanois (à titre d'exemple) et contenir des hordes de voyous, souvent venus sans billet (”¦) En France, on doit se servir de tout à§a pour réorganiser les relations entre forces de l'ordre et groupes de supporters. Il ne faut pas confondre le laxisme et la politique de la terre brûlée, qui consiste à laisser tout le monde chez soi. »
Arnaud Carond