Compétitions
Bordeaux : les bienfaits de la Ligue Europa
Souvent critiquée parce qu’elle alourdit le calendrier et coûte de nombreux points en championnat, la Ligue Europa a aussi apporté quelques bonnes choses aux Girondins cette saison, même si ces derniers se sont arrêtés en huitièmes jeudi après la défaite face au Benfica Lisbonne (0-1, 2-3).
Analyse en trois points.
On aura vu des beaux matchs
Depuis le début de saison, Bordeaux a souvent été critiqu锦Et Pierre Ménès n'était pas le seul à émettre des réserves sur le jeu proposé. Mais, en Europe, les Girondins nous ont offert quelques belles prestations. Malgré la défaite, le match au Stade de la Luz face à Benfica aura été d'une qualité intéressante. Les réceptions de l'Etoile Rouge (victoire 3-2) en tour de barrage, ainsi que celles de Bruges (victoire 4-0) et Newcastle (victoire 2-0) auront également donné lieu à des rencontres spectaculaires et rythmées. à‡a change franchement de la monotonie du championnat”¦
Il fallait bien représenter la France
On le sait : le nombre de qualifiés pour la Coupe d'Europe dépend en grande partie des coefficients UEFA des pays. Aujourd'hui considéré comme le 5e championnat d'Europe derrière l'Espagne, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie, la France est à la lutte avec le Portugal. Une bataille farouche puisque les deux pays se tiennent en quelques dixièmes de points (58,666 pour la Ligue 1 contre 57,501 pour la Liga Sagres) avec un qualifié chacun. Si Bordeaux a donné des points à notre principal rival en permettant à Benfica d'accéder aux quarts, les Girondins ont aussi fait le métier en rapportant 14,283 points à la France. C'est autant que Lyon et mieux que Marseille, Montpellier et Lille. Seul le PSG se sera montré plus « patriotique » cette saison.
Elle aura permis de (re)découvrir certains joueurs
Qui dit match tous les trois jours, dit également turn-over. Avec quatre puis trois compétitions à gérer simultanément, Francis Gillot a été contraint de faire tourner. Et certains ont profité de l'Europe pour se révéler. C'est notamment le cas de Cheikh Diabaté (4 buts en 509 minutes) dont Nicolas De Tavernost a dit le plus grand bien («Bordeaux a un grand attaquant, efficace, un vrai combattant»), mais aussi du jeune André Poko qui s'est révélé face à Newcastle ou encore de Maxime Poundjé, qu'on a d'abord vu en C3 avant de voir en Ligue 1. « Pour l'année prochaine, il faut avoir des certitudes par rapport à certains joueurs. Ces matchs-là nous ont permis de savoir à quels niveaux ils étaient », a reconnu Francis Gillot, pas mécontent du visage affiché lors de la compétition.
Alexandre CORBOZ
Retrouvez également toute l'actualité des Girondins sur webgirondins.