Bordeaux : les confessions de Faubert

L'occasion pour celui-ci d'évoquer quelques-uns des moments forts de sa carrière tumultueuse.

Son passage en bleu

Le 16 août 2006, le défenseur est appelé par Raymond Domenech pour disputer son premier match avec l'équipe de France en Bosnie-Herzégovine. L'ancien Cannois, qui récupère le numéro 10 laissé vacant par Zinedine Zidane, remplace Franck Ribéry à la 69e minute... et offre la victoires à ses coéquipiers (2-1) dans les derniers instants de la partie ! "Je me souviens encore de l'action, confie Faubert. Henry me décale sur la droite de la surface et je frappe. Le ballon est dévié, contré, mais un but est un but. C'est évidemment un sentiment spécial."

Son départ de Bordeaux

En juillet 2007, Faubert signe à West Ham pour 9 millions d'euros. Un choix de carrière plutôt malheureux, rétrospectivement, puisqu'en même temps débarque à Bordeaux un certain Laurent Blanc, futur champion de France avec les Girondins. "C'est vrai que cela peut sembler maladroit, reconnaît Faubert. Mais je ne regrette rien. J'assume tout ce que j'ai fait."

Son transfert au Real Madrid

À la surprise générale, le défenseur est recruté en janvier 2009 par le prestigieux Real Madrid. Il n'y disputera que deux bouts de match en six mois. Pourtant, le natif du Havre l'assure, cette expérience reste positive : "Je sais qu'il y a beaucoup de moqueries à ce sujet. Mais quand un club comme le Real fait appel à vous, ce n'est pas par charité. Je me souviens qu'ils m'ont appelé un jour, avant un match. J'ai transmis le coup de fil à mon agent et cela s'est réglé en deux jours. Il y a peu de joueurs sur la planète football qui peuvent se vanter d'avoir joué au Real."

L'avenir

Revenu à Bordeaux cet hiver après des expériences contrastées en deuxième division anglaise avec West Ham et en Turquie (Elazigspor), l'ancien international n'aspire à rien d'autre, désormais, qu'à se faire plaisir. "Du moment que je suis sur un terrain vert et que ça joue, je suis heureux. parfois, cela se passe bien, parfois non, mais je suis footballeur, je ne peux pas me plaindre."