Un tir croisé d'Ibrahimovic juste avant la pause après un service de Lucas Moura (43e) a permis au PSG de s'imposer à Bordeaux ce dimanche soir dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1.
Que faut-il retenir de cette rencontre côté Girondins ?
Les points positifs :
- L'entame de match a été convaincante, avec un Bordeaux volontaire et porté vers l'avant, bien loin de l'image défensive qu'il traîne depuis le début de saison. Dommage qu'aucun but ne soit venu concrétiser cette bonne période.
- Henri Saivet confirme sa bonne forme du moment. Le gaucher est l'un des seuls joueurs de son équipe à pouvoir éliminer son adversaire direct. Cela fait peu, hélas...
- Revoir Ludovic Obraniak sur une pelouse, voilà qui a dû faire plaisir aux supporters bordelais.
Les points négatifs :
- Autant la première mi-temps était encourageante, autant la seconde aura donné du grain à moudre aux détracteurs du jeu bordelais. Car de jeu, pour ainsi dire, il n'y en eut pas, ou si peu. Le collectif des Marine et Blanc s'est liquéfié, au point que l'équipe de Francis Gillot n'aura finalement obtenu, au cours de cette rencontre, aucune occasion franche.
- Parler d'une bourde serait injuste, mais Cédric Carrasso ne réalise pas l'intervention de sa vie sur le but parisien : le ballon lui passe sous le bras...
- Yoan Gouffran était à la rue ce soir. Plasil a perdu quelques ballons au milieu de terrain et semble à bout de souffle. Le coup tenté par Francis Gillot en titularisant Fahid Ben Khalfallah n'a rien changé, l'international tunisien n'apportant aucune vitesse au jeu de son équipe.
- Les partenaires de Lamine Sané ont concédé face à Paris leur première défaite de la saison à domicile. Même si leur bilan sur la pelouse de Chaban-Delmas n'était pas fameux (déjà 6 nuls cette saison), cette fin de série ajoute à l'amertume des fans du club.
- Il y a des journées lors desquelles tous les résultats vous sont favorables, et d'autres où c'est l'inverse. Avec les victoires de Rennes, Nice et Lorient, Bordeaux passe de la 4e à la 7e place.
Bilan : Bordeaux aux deux visages. Énergiques en première mi-temps, les joueurs de Francis Gillot ont disparu de la circulation en seconde. Où se situe leur vrai niveau ? Les carences offensives de l'équipe semblent lui laisser peu de chances de rivaliser jusqu'en fin de saison avec Saint-Étienne, Nice ou Rennes, ses principaux rivaux pour la 4e place. L'attaque est un désert qu'il serait bon de repeupler. Personne à Bordeaux n'a prévu d'acheter un attaquant au mercato ?
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Ce qu'il faut retenir de la défaite des Bordelais face au PSG (1-0) lors de la 21e journée de Ligue 1.
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