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Bordeaux : Ménès préfère Troyes aux Girondins
Très critique à l’égard des Girondins depuis le début de saison, Pierre Ménès a accordé un entretien à Gold FM et à notre partenaire webgirondins pour le compte de la web radio « Arrêt de jeu » où le chroniqueur de Canal + a longuement défendu son point de vue.
Très critique à l'égard des Girondins depuis le début de saison, Pierre Ménès a accordé un entretien à Gold FM et à notre partenaire webgirondins pour le compte de la web radio « Arràªt de jeu » où le chroniqueur de Canal + a longuement défendu son point de vue.
Si Pierre Ménès a tenu à répondre aux questions des supporters bordelais, c'était aussi pour tordre le cou à certaines rumeurs selon lesquels il était anti-Girondin. D'emblée, le journaliste a donné le ton : « Si j'avais été joueur, Bordeaux est un club où j'aurais aimé jouer. D'abord parce que la ville est très belle. Ensuite parce que les conditions d'entraà®nement au Haillan sont extraordinaires. Le problème du stade sera bientôt réglé. Le club est l'image de la ville : il est réservé et ne fait pas beaucoup de bruits. »
‘Ce que les gens pensent, je m’en fous’
Comme il l'a dit et répété à plusieurs reprises lors de l'entretien, « Pierrot » n'attaque jamais ni Francis Gillot ni les joueurs bordelais mais avant tout le jeu : « Je vois en intégralité six matchs de Ligue 1 par journée de championnat. Depuis le début de saison, je me suis mangé 13 matchs des Girondins et c'est vrai que à§a ne m'a pas franchement enchanté (”¦) C'est efficace mais à§a ne me plait pas ! J'ai plus de plaisir à voir jouer Troyes. Ne confondons pas les résultats et le plaisir du jeu » , rappelle l'intéressé qui n'a pas prévu d'adoucir ses propos à cause des critiques dont il fait l'objet : « Moi, je dis ce que je pense. Que à§a plaise ou pas. Je suis comme à§a. Franchement, ce que pensent les gens, je m'en fous.»
‘Je suis un peu couillon romantique’
Pour se défendre, Ménès fait simplement jouer sa mémoire et rappelle quelques anecdotes :« Quand Laurent Blanc était à la tàªte des Girondins, tout le monde disait que j'étais pro-Girondins. A l'époque où j'étais à M6, malgré mon patron de l'époque, je n'avais pas hésité à dire que le jeu des Girondins sous Ricardo était « sordide » . La direction m'avait fait la remarque. Je leur avais dit : « De quoi vous vous plaignez ? Cela prouve que vos journalistes sont indépendants ! » Moi, je suis un peu couillon romantique. Je ne critique jamais une équipe quand elle est mauvaise. Je critique une équipe quand elle a une philosophie qui me déplait, quand elle joue à cinq derrière”¦ »