Mais qui est ce petit Uruguayen pour qui les dirigeants bordelais se sont rendus en Amérique du Sud ?
Né à Montevideo le 24 mars 1993, Diego Rolan n'a pas le pedigree le plus impressionnant du monde. Trente-huit apparitions en professionnel avec le Sporting Defensor (deuxième meilleur club d'Uruguay derrière le Peà±arol), dix buts au compteur dont huit lors de ses quinze derniers matchs et quelques compilations de but dont on sait qu'elles ne reflètent que très rarement la valeur d'un joueur”¦Si Rolan intéresse aujourd'hui le club au scapulaire, c'est parce qu'il a déjà inscrit quatre buts en six matchs lors de le Sudamericano U20, l'équivalent de l'Euro des moins de 20 ans en Amérique du Sud.
Camporo : « Je ne le connais pas ! »
En tout cas, il ne fait pas partie des pépites sud-américaines qu'aurait pu indiquer Charles Camporo, l'ex-directeur sportif des Girondins aujourd'hui observateur au Brésil pour le compte des clubs européens. « Je suis désolé mais je ne le connais pas ! Je ne suis pas allé à la Sudamericano et j'ai appris que Bordeaux s'intéressait à ce joueur en lisant les médias franà§ais. En tout cas, ce n'est pas moi qui l'a conseillé à Bordeaux !» , nous confie Camporo.
Un agent : « S'il vient, Rolan aura du mal à s'adapter à la Ligue 1 »
Pour à savoir plus, nous nous sommes donc tournés vers un agent franà§ais spécialisé dans le marché d'Amérique latine et le portrait dressé ne donne pas forcément envie : « C'est un joueur longiligne, plutôt fin et qui aura, s'il signe à Bordeaux, sans doute un peu de mal à s'adapter à un championnat très physique comme celui de la Ligue 1. A l'instar de l'excellent chilien Castillo, Rolan a beaucoup marqué durant la Copa America U20 (4 buts) mais la moitié de ses buts le sont sur penalty. »
Alexandre CORBOZ
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