L’Europa League nécessite d’arriver à l’heure
Les Girondins de Bordeaux l’ont joué Ousmane Dembélé cette saison sur la scène continentale. Ils sont arrivés en retard, très en retard màªme puisqu’ils ne comptaient qu’un point après quatre journées. Mais quand ils ont commencé à jouer, ils ont rappelé à tout le monde pourquoi ils étaient là . A l’arrivée, ils battent le Zénit chez eux et Copenhague au Danemark. C’est la preuve qu’ils avaient largement les moyens de passer. Mais l’Europe punit toujours la suffisance ou l’excès de confiance ou le manque d’enthousiasme. Et sans doute que le FCGB a fait preuve de tout à§a à la fois.
Il y a une vie sans KK
Ricardo a surpris en laissant son KK (Kamano-Karamoh) sur le banc au coup d’envoi du match. Le Brésilien a lancé un trio composé de Nicolas De Préville, Jimmy Briand et Andreas Cornelius. Autant àªtre franc, si le match s’était terminé comme lors des 73 premières minutes, ces trois-là n’auraient pas été félicités. Mais à l’arrivée, c’est Briand, qui avait pourtant raté tout ce qu’il avait entrepris jusqu’à présent, qui a trouvé la faille et donné un peu d’espoir au club. Bordeaux ne s’est pas découvert un potentiel offensif hors normes ce soir mais il sait qu’il a des munitions devant quand les armes habituelles ne font plus mouche.
Une défense qui sait voyager
Ce n’est une surprise pour personne, les équipes de Ricardo savent défendre. En tant qu’ancien libero de grand talent, le Brésilien insiste avant tout pour préserver sa cage inviolée. Ce n’est pas sexy mais quand on manque de charme en attaque, à§a sert beaucoup. Depuis quelques matches, cette équipe de Bordeaux montre qu’elle sait souffrir, plier mais sans jamais rompre. Elle a tenu le choc contre le PSG, elle l’avait déjà fait face au Zenit et l’a reproduit ce soir. Quand ils jouent en bloc, pressent le porteur du ballon adverse, les Aquitains peuvent embàªter beaucoup de monde.
R.N.