Interrogé dans les colonnes de France Football sur la situation de crise à la tàªte du football franà§ais, le patron des Girondins de Bordeaux Nicolas de Tavernost pense qu'il faut un nouveau système.
Figure emblématique de M6 et donc du FCGB, Nicolas de Tavernost croit dur comme fer à la mise en place d'une nouvelle gouvernance entre la LFP et la FFF. Le but ? Engendrer un championnat de France plus attractif et donc plus séduisant pour les potentiels investisseurs extérieurs. « Màªme si tout cela est un peu brutal, on ne peut pas continuer comme cela sinon les clubs n'appartiendront plus à des propriétaires franà§ais ou bien nos meilleurs joueurs partiront tous à l'étranger. On est au bout d'une logique au niveau fiscal et social. Il est impératif de développer un esprit plus solidaire et constructif et que chacun oublie ses petites affaires. Car on ne peut pas continuer comme à§a, explique-t-il chez nos confrères. On est à un moment charnière. Pour attirer les investisseurs, notre football doit devenir plus attractif. Mais on en est loin et, jusqu'à présent, on a surtout multiplié les freins et les coups de bâton. Le projet de retour à dix-huit clubs a été abandonné, on a imposé aux clubs une taxe à 75 % sur les hauts revenus, on a supprimé le DIC (droit à l'image collectif). Certes, les droits télé ont été plutôt bien négociés, mais au niveau de la maà®trise des dépenses rien n'a été fait. Cela n'est pas très incitatif. Des Japonais étaient venus investir à Grenoble, mais ils n'y sont pas restés ».
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