Girondins de Bordeaux : Diabaté, un monstre dans sa tête

L’histoire de Cheick Diabaté est celle du phénix renaissant chaque fois de ses cendres. Perturbé tout au long de la saison par de multiples blessures au genou, écarté par son entraà®neur Ulrich Ramé au mois d’avril, l’attaquant des Girondins de Bordeaux a resurgit lors des deux dernières journées de championnat pour inscrire trois buts et délivrer une passes décisive. Interrogé ce lundi par le quotidien Sud-Ouest, l’international malien explique comment son mental lui a souvent permis de surmonter les épreuves.

‘Je connais des joueurs qui sont très très forts mais qui se découragent facilement. On ne peut pas y arriver, si on n'est pas costaud. Mentalement, je suis un monstre, je ne crains personne. (…) Avant de me faire opérer, je jouais en ayant mal au genou, parce que je ne voulais pas voir le club en galère. Quand je marquais, l'équipe gagnait. Je ne voulais pas m'arràªter. Ce fut le cas l'année où l'on a gagné la Coupe de France. Avant la demi-finale à Troyes, j'avais si mal, que je ne pouvais pas jouer. Mais le club m'a supplié. On m'a dit : ”˜Cheick, on a besoin de toi'. J'ai donc joué, avec la douleur, sans infiltration. J'ai serré les dents, j'ai marqué un but et Jérémy Bréchet le second contre son camp. En finale, en revanche, à§a allait. Je ne ressentais pas toujours cette douleur de la màªme faà§on.’

Pour rappel, Diabaté arrive en fin de contrat. Pour l’instant, une prolongation ne paraà®t pas à l’ordre du jour. Mais les dirigeants bordelais peuvent-ils vraiment laisser partir un joueur à ce point attaché à son club et qui, en dépit de tous ses pépins physiques, pèse une dizaine de buts par saison en championnat ?

Retrouvez également toute l'actualité des Girondins sur webgirondins.