Les dirigeants franà§ais ont pris l’habitude de critiquer la mentalité de leurs joueurs. C’est notamment le cas de Jean-Louis Triaud à Bordeaux, qui fustige trois ou quatre fois par an ses troupes. Une hérésie pour Yvan Le Mée qui nous explique dans le But! spécial Transferts qui sortira samedi que ce sont eux qui choisissent les joueurs et qu’en critiquant ces derniers, ils fustigent finalement leur propre travail !
‘Quand vous voyez leurs acquisitions des dernières années et que la direction s'en plaint”¦‘
‘Parmi les clubs qui feraient mieux d’engager un directeur sportif, vous pouvez ajouter les Girondins de Bordeaux dans le lot. Quand vous voyez leurs acquisitions des dernières années et que la direction s'en plaint”¦ Mais c'est elle qui a choisi les joueurs ! Si la mentalité n'est pas bonne, prends-en d'autres ! S'il n'y a pas assez de pression aux Girondins, mets-la ! Il n'y a pas besoin de 50.000 personnes pour courir. Le grand Monaco de 2004 est parvenu en finale de Champions League parce que des joueurs comme Lucas Bernardi, dont je m'occupais, étaient béton mentalement. Ils jouaient de la màªme faà§on devant 5.000 spectateurs ou 50.000.’
Recueilli par R.N
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