Girondins de Bordeaux : Gillot douche les derniers espoirs des supporters
Depuis la fin de l’ère Laurent Blanc en 2010, Bordeaux a adopté une politique de rigueur économique qui le contraint à vendre ses meilleurs éléments sans forcément chercher à les remplacer par des joueurs au statut équivalent.
Le club est donc plus ou moins retombé dans l’anonymat de la Ligue 1. Et ce ne sont pas les propos de l’entraà®neur girondin Francis Gillot ce vendredi en conférence de presse qui vont redonner aux supporters quelques raisons de croire en un avenir meilleur.
‘Parfois, il faut savoir se contenter de ce qu'on a, ne pas àªtre toujours trop gourmand. Ou alors, il fallait se donner les moyens, ne pas vendre et remplacer par d'autres types de joueurs. Si on n'a pas d'argent et qu'on vend, il faut s'attendre à ce type de prestations et ne pas se cacher ensuite. Trémoulinas était meilleur passeur, Gouffran l'an dernier meilleur buteur”¦ C'est la réalité. On est diminué tous les six mois. (…) Lyon, Marseille ont cinq ou six joueurs potentiellement sélectionnables en équipe de France. Ce n'est pas notre cas, excepté Carrasso. On n'a pas les joueurs pour faire la différence, les passeurs, les buteurs, les créateurs. (…) Alors, il faut bien définir les objectifs en début de saison, c’est le plus dur. Il faut àªtre réaliste. Quand on les définit mal, il se passe ce qui arrive cette année. On ne comprend pas pourquoi ? Moi, j’ai très bien compris.’
Pour résumer, le FCGB est rentré dans le rang et n’a ni les moyens ni l’ambition à l’heure actuelle de viser à nouveau le haut du classement.
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