Les Girondins de Bordeaux sont màªme toujours invaincus sous les ordres d’Ulrich Ramé. Mais le contenu de la rencontre face à l’OM (0-0) ce soir a de quoi laisser les supporters sur leur faim.
Une philosophie trop frileuse
Certes, Ulrich Ramé était gardien. Son objectif à lui était de ne pas encaisser de buts, non d’en inscrire. Dommage tout de màªme que le technicien Marine et Blanc n’ait pas affiché davantage d’ambitions face un OM limité et incapable depuis six mois de gagner à domicile. Le FCGB était clairement venu pour défendre et tenter une contre-attaque. Màªme la baisse de régime phocéenne après la pause n’a pas convaincu le technicien de prendre des risques.
Et pourtant, Bordeaux a des occasions
En dépit d’une stratégie visant d’abord à protéger les cages de Jérôme Prior, ce sont bien les coéquipiers de Jaroslav Plasil qui, après la pause, se sont procuré les meilleures opportunités de la partie. Pas de quoi se lever de son canapé, mais tout de màªme. On a bien cru par exemple, à la 60e minute, qu’André Biyogo-Poko pourrait profiter du cafouillage dans la surface marseillaise pour ouvrir le score en angle fermé. Le hold-up était à portée de main.
Ounas, la frustration incarnée
Il y a du Lucas ou du Sofiane Boufal chez Adam Ounas, le jeune milieu offensif Marine et Blanc. On se réfère ici à son démarrage supersonique, son excellente conduite de balle et ses dribbles courts, autant qu’à son incapacité à finir les actions ou à regarder autour de lui. Symbole de cet individualisme, cette frappe déclenchée à la 42e minute alors qu’Enzo Crivelli était démarqué. Le numéro 22 a certes effleuré la barre mais il y avait mieux à faire.
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