Girondins de Bordeaux : les + et les – de la défaite face au PSG (1-3)
Il n’y a pas eu de miracle ce soir sur la pelouse de Chaban-Delmas.
Bordeaux s’est incliné face au PSG (1-3) en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Landry N’Guémo et sa bande ont toutefois eu le mérite de faire douter leur adversaire jusque dans les dernières minutes de la partie.
Points positifs :
– Le résultat est sévère. La défense du FCGB a plutôt bien maà®trisé les attaquants parisiens, concédant le premier but sur la première occasion construite des hommes de Laurent Blanc, et les deux autres au cours des cinq dernières minutes. Le replacement girondin et le quadrillage du terrain dans les 30 derniers mètres étaient souvent très bons.
– Bordeaux ne s’est pas contenté de défendre : Hoarau et sa bande ont atteint sans trop de difficultés les abords de la surface Bleu et Rouge, notamment après la pause. Quelques mauvais choix les ont malheureusement privés d’opportunités plus nettes. Mais sur l’ensemble du second acte, le FCGB a presque fait jeu égal avec son adversaire.
– Diego Rolan n’a toujours pas marqué sous le maillot bordelais mais a montré une belle conservation de balle et réalisé quelques dribbles séduisants, à l’image de ce petit festival côté gauche à la 55e minute. Bien qu’à court de rythme, Guillaume Hoarau a affiché une combativité de chaque instant. Un exemple pour ses partenaires.
– André Biyogo-Poko, titulaire pour la première fois depuis la fin de l’été, a livré une prestation satisfaisante, couronnée d’un but. Une bonne nouvelle pour son coach, qui dispose désormais d’un effectif conséquent et compétitif dans l’entrejeu. Quant à Cédric Carrasso, il a comme d’habitude brillé. Sa double parade de la 61e minute est un chef-d'Å“uvre !
Points négatifs :
– Baisse de concentration ? Trou physique ? Toujours est-il que les hommes de Francis Gillot ont encaissé trois buts dans les dernières minutes de chaque période. De quoi leur donner encore plus de regrets…
– Dommage que les arrières latéraux, Lucas Orban à gauche et Julien Faubert à droite, aient affiché autant de déchet sur leurs centres. Quelques belles situations girondines ont été gâchées de cette faà§on.
– Nicolas Maurice-Belay, discret, a été moins à son avantage qu’au mois de décembre, qu’il avait survolé. Espérons que l’état de grâce de l’ancien Sedanais ne soit pas déjà fini.
Bilan : Bordeaux s’est incliné face à une équipe plus réaliste, plus endurante également. Mais les troupes de Francis Gillot n’ont pas à rougir de cette prestation, nettement meilleure que celle livrée samedi contre Toulouse (0-1) en championnat.
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