Girondins de Bordeaux : les + et les – du match à Toulouse (1-1)

Marc Planus a été exclu dès la 28e minute pour un tacle malvenu en position de dernier défenseur, ce qui n’a pas empàªché Cheick Diabaté d’ouvrir le score en pivot (43e). Hélas pour Francis Gillot et ses hommes, il n’a fallu que deux minutes à Eden Ben Basat pour égaliser en reprenant un centre toulousain dévié vers ses buts par Jérémie Bréchet.

Que retenir de la prestation girondine ?

Points positifs :

– Ramener un match nul en déplacement après avoir été réduit à dix dès la demi-heure de jeu ne peut en soi constituer une mauvaise opération.

– Cette infériorité numérique, qui a duré plus d’une heure, ne s’est pas trop vue dans l’ensemble. Màªme si le TFC a eu les meilleures opportunités d’inscrire un but en seconde période, la défense girondine a retrouvé la solidité qu’on lui connaissait la saison dernière. Et Bordeaux ne s’est pas interdit de porter occasionnellement le danger sur le but adverse.

– Cheick Diabaté a encore montré qu’il était indispensable. Cédric Carrasso vient quant à lui de gagner le droit de réclamer un meilleur salaire pour prolonger son contrat. Le portier a sorti deux arràªts décisifs en seconde période (68e, 88e).

Points négatifs :

– Une mauvaise relance de Poundjé, l’expulsion très évitable de Marc Planus (après un autre ballon rendu à l’adversaire)… Les erreurs individuelles de ses défenseurs ont privé Bordeaux du droit de jouer la victoire au Stadium.

– Les coups de pied arràªtés toulousains ont presque systématiquement été synonymes de danger sur les buts bordelais, à l’image de ce coup franc indirect conclu par un tir d’Issiaga Sylla à bout portant, miraculeusement repoussé par Carrasso (68e).

– Bordeaux s’en sort quand màªme avec un peu de réussite, comme en témoigne cette tàªte de Pantxi Sirieix sur la barre (81e). Le milieu de terrain des Violets avait été totalement lâché au marquage par Jaroslav Plasil.

– Encaisser un but deux minutes après avoir ouvert le score à dix contre onze, c’est vraiment trop bàªte…

Bilan : difficile de tirer un bilan précis d’une prestation forcément dénaturée par la sortie rapide de Marc Planus. Au vu des circonstances, Bordeaux peut toutefois se féliciter de ce résultat. Mais que serait cette équipe sans Diabaté ?

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