Il n’a pas la possibilité de recruter de grands joueurs.
En faisant un point sur la billetterie du club pour Objectif Aquitaine, le président des Girondins de Bordeaux en a profité pour glisser une petite phrase lourde de sens sur le mercato girondin, qui doit forcément àªtre revu à la baisse. « Ce qui peut devenir important c'est la recette billetterie qui a longtemps représenté 6 à 7 % de notre budget, et se trouve aujourd'hui à 10/12 % grâce à l'augmentation de la fréquentation. à‰videmment on ne fait pas 42.000 places à chaque fois. A configuration égale, mais avec des résultats sportifs moyens contre des clubs pas très sexys, on fait 5.000 spectateurs de plus par rapport à l'an dernier. On est un peu en-dessous mais quand Paris et Marseille vont venir, on va faire exploser les compteurs. En période estivale, le tour préliminaire de la Ligue Europa contre le club chypriote de Lanarca a attiré 32.000 spectateurs. Bien sûr, il y avait l'attrait du stade du stade aussi : confortable, beau, esthétique. Les abonnements, compris dans la billetterie, soit 12.000 abonnés (9.000 abonnements individuels plus les abonnements entreprises), sont en progression. Mais c'est éminemment lié au recrutement des joueurs et au classement. Vous recrutez un grand joueur, vous faites augmenter les abonnements, certes, mais pas assez pour le payer : donc c'est pour à§a qu'on n'en fait pas venir. »