Girondins : envies de départ, image, médias”¦ Triaud passe à confesse

Une fois n'est pas coutume, Jean-Louis Triaud s'est confié sur son métier de président sur le site Foot365. L'occasion d'avoir un aperà§u un peu plus vaste de sa vision du métier.

Comme il l'a reconnu, le boss des Girondins de Bordeaux a parfois eu envie de dire stop après les grandes défaites de son club : « Depuis 1999, je suis dans une situation différente puisque j'ai fait venir M6 comme actionnaire. Je ne m'autorise plus à avoir des états d'âme puisque je suis à leur service. S'ils veulent me faire partir, je partirai donc à§a tempère ma mauvaise humeur. Je ne dis pas que parfois je me demande ce que je fais dans ce truc mais je suis un optimiste de nature. Il y a toujours de l'espoir et de la passion. »

Il se fout de son image”¦

Au sujet de l'image qu'il renvoie dans la presse et auprès des supporters, Jean-Louis Triaud s'en « fout comme de l'an 40 » : « J'apprécie d'avoir de bonnes relations avec nos supporters. Il y aura toujours une partie des gens qui ne vous apprécieront pas et d'autres plus sympathiques. »

”¦ Et aimerait que les présidents soient plus discrets

Quant à l'interventionnisme des présidents franà§ais dans le média, il est de ceux qui pensent qu'il devrait àªtre moindre : « Pourquoi les présidents sont-ils si agités en France ? Je ne sais pas. C'est peut-àªtre venu d'une époque où des gens ont tellement incarné leur club qu'ils ont donné l'habitude d'àªtre en première ligne. Bez (Bordeaux), Tapie (Marseille), Rocher (Saint-Etienne) ou encore Germain à l'époque du grand Reims… Ils ont créé une pratique qui s'est perpétrée, voire développée, mais je m'en passerais très bien ! »

Un paradoxe quand on sait que Triaud est l'un des présidents les plus ouverts lorsqu'il s'agit de répondre aux sollicitations.

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