Girondins : faux-départs, insultes… Un ancien banni de Jocelyn Gourvennec vide son sac

De retour dans l’équipe des Girondins depuis la nomination de Gustavo Poyet comme coach, Maxime Poundjé s’est longuement confié à Sud-Ouest. Morceaux choisis.

Sur Jocelyn Gourvennec

« Il espérait clairement recruter à ce poste, c’était sa volonté. Mais moi, j’ai ma carrière. Et je ne la fais pas en fonction des hommes en place. Je sais où je veux aller ».

Sur les discussions avec Fulham

« Il y avait des rumeurs selon lesquelles Fulham était intéressé. Mais moi, je n’ai pas senti que c’était quelque chose de solide. La faà§on dont cela s’est passé, j’ai trouvé que c’était un peu moyen…Les choses ne sont jamais telles qu’elles sont dites… Dans le football, il y a une grande partie d’intox, de bluff…On vous dit que cela pourrait àªtre bien pour vous, que vous pourriez avoir du temps de jeu… Fulham, c’est un très bon club, pour lequel j’ai énormément de respect. Mais cette histoire, ce n’est pas ce que l’on a voulu faire comprendre. Et partir pour partir ne m’intéressait pas du tout ».

Sur les insultes des supporters sur les réseaux sociaux

« Au début, c’est d’une telle violence… On vise vos parents, on vous insulte. Après, on comprend que à§a fait partie du truc. Tout est amplifié mais il faut savoir faire son autocritique. Vous savez ce que vous avez fait, de bien, de moins bien. Mais màªme dans les insultes très violentes, vous trouvez un peu de vrai. De toute critique, il faut savoir tirer du positif. J’ai eu certains messages très très limites en termes de racisme. Mais ces gens, cachés derrière leur PC ou leur smartphone pourraient-ils vous dire les choses en face ? Il faut que la critique soit intelligente. Parce quand ils commencent à s’en prendre à tout votre arbre généalogique, c’est n’importe quoi ».

Arnaud Carond