Girondins – GFC Ajaccio (1-1) : comment les Bordelais se sont sabordés la victoire

Encore une occasion manquée de revenir dans la course à l'Europe. Analyse.

Un manque de réalisme criant

Face à Ajaccio, les Bordelais n'ont cadré que 25% de leurs 12 tirs quand les Corses, en seulement quatre frappes, on réussit à trouver la faille grâce à Mohamed Larbi. On ne peut dans ces conditions que repenser aux ratés de Diego Rolan (49^e) et de Mauro Arambarri (79^e). Et, à un degré moindre, à la frappe à côté de Valentin Vada (73^e). Autant d'occasions ratées d'inscrire le but du break qui aurait été tant mérité.

30 minutes la tàªte à l'envers

Les Girondins de Bordeaux n'ont vraiment démarré leur match qu'à la 36^e minute. S'ils avaient su mettre du rythme un peu plus tôt, sans doute seraient-ils rentrés au vestiaire à la pause avec plus d'un but d'avance. Seulement voilà , les hommes de Willy Sagnol ont semblé pétrifiés par leur cuisante défaite à Reims une semaine plus tôt. Durant la première demi-heure, ils se sont surtout appliqués à rester bien en place plutôt qu'à mettre du rythme.

Willy Sagnol, un coaching frileux

Jussiàª, un élément offensif, remplacé par Mauro Arambarri, un milieu à vocation plus défensive, peu après l'heure de jeu (64^e). Valentin Vada, très remuant et une nouvelle fois l'un des meilleurs Bordelais, qui cède sa place à Malcom, toujours utilisé à dose homéopathique (83^e) et Abdou Traoré qui sort à la 92^e minute pour laisser sa place à Adam Ounas. Dans son coaching, Willy Sagnol s'est montré très frileux ”¦ Ne jouant son va-tout qu'à l'orée du temps additionnel.

La défense a encore flanché

En ce moment, la défense des Girondins se résume à une longue « journée portes ouvertes ». Face à Ajaccio, il y a eu du mieux puisque les coéquipiers de Paul Bernardoni n'ont concédé que deux situations franches. Une première sauvée par un retour miraculeux de Diego Contento (84^e) mais une seconde qui a fini au fond (89^e) avec un nouveau contre malheureux d'un défenseur. Ce Bordeaux a décidément bien du mal sur ses bases arrière. Quant au gardien débarqué de l'ESTAC, il n'est toujours pas décisif.

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