Un grand coach se reconnaà®t à sa capacité à trancher dans le vif. Quitte à laisser de grands noms sur le banc. Ainsi Jocelyn Gourvennec, nommé sur le banc des Girondins l’été dernier, n’hésite-t-il plus à se passer de Jérémy Ménez ou Diego Rolan. Le technicien assure que la concurrence reste ouverte mais attend de ses remplaà§ants un état d’esprit exemplaire.
‘S’ils ont des états d’âme ils s’élimineront d'eux-màªmes’
La moindre bouderie pourrait en effet signifier leur mise à l’écart définitive. Un message adressé, peut-àªtre, à Ménez lui-màªme, parfois ronchon lorsqu’il lui a fallu assumer le statut de doublure par le passé…
‘Les joueurs jouant moins ou pas du tout son un peu plus affectés, mais je leur ai dit que j’entendais et que je comprenais leur déception. En revanche, leur investissement doit rester là qu’ils soient frustrés ou pas, car c’est important, surtout en fin de saison, qu’il n’y ait pas d’états d’âme. Ils savent, car ils me connaissent à présent, que s’ils ont des états d’âme ils s’élimineront d'eux-màªmes. Je ne peux pas laisser un joueur avec des états d’âme prendre le dessus, ce n’est pas possible. La vie de groupe sur la fin de saison est trop précieuse.’
Pour l’instant, tout le monde tire dans le màªme sens, comme en témoigne le nouveau succès du FCGB samedi soir contre Metz (3-0). Les hommes de Gourvennec se sont màªme emparés, par la màªme occasion, de la cinquième place du championnat.
Sylvain Opair