Ligue 1
Girondins : la direction bordelaise attaquée de toutes parts !
Si GACP tente d’imposer ses méthodes pour redorer la marque Girondins de Bordeaux, ce n’est pas du goût de tout le monde.
Beaucoup de critiques pleuvent.
Si les Girondins de Bordeaux réalisent un début de saison plutôt honnàªte sous la coupe de Paulo Sousa, l’impulsion mise par GACP depuis un an n’est pas du goût de tous… Et notamment des Ultramarines, en conflit ouvert avec deux dirigeants : Frédéric Longuépée (président délégué) et Antony Thiodet (responsable marketing), pour une histoire de billetterie.
Longuépée – Thiodet, cibles des Ultramarines
Porte-parole du groupe Ultras, Florian Brunet a justifié sa croisade sur ‘Gold FM’ : « Il n'y a qu'un FCGB, c'est le FCGB sportif. On nous explique depuis des mois qu'il y a une activité parallèle, que cette activité parallèle peut se développer quel que soit le résultat sportif. C'est ce qu'on appelle le club de divertissement. Nous, c'est avec le club de divertissement qu'on est en conflit (”¦) Le contact avec Joe DaGrosa, Hugo Varela, Eduardo Macia, Paulo Sousa, se passe très bien. Maintenant, ce n'est pas avec cette partie des Girondins de Bordeaux qu'on a un problème. C'est vraiment avec Frédéric Longuépée et Antony Thiodet. à‡a se limite à ces deux personnes-là », a-t-il lâché dans des propos retranscrits par ‘Girondins4ever.’
Un terreau local laissé à l’abandon… au PSG
Mais ce souci n’est pas le seul qui plombe les Girondins actuellement. Autre membre des Ultramarines, Romain Manci s’est étonné à ’20 Minutes’ de voir Bordeaux laisser la main au PSG pour organiser un événement avec Pedro Miguel Pauleta ”¦ à Merignac, en plein dans le terreau girondin. « Moi ce qui me choque là -dedans, c'est pourquoi les Girondins ne le font pas ? Le PSG profite du terrain abandonné par le club car c'est comme à§a qu'on développe un sentiment d'appartenance à une équipe dès le plus jeune âge. Le club ne fait plus grand-chose pour créer une culture autour des Girondins. Regardez, il n'y a màªme pas un bar partenaire du club en ville et les vitrines des commerces s'affichent aux couleurs des adversaires ».
Un manque de classe évident avec les anciens
Quant aux anciens éducateurs, ils en ont aussi gros sur la patate. C’est notamment le cas de Philippe Lucas (ex-coach de la réserve), laissé libre cet été et qui s’est plaint de la méthode à ‘Sud-Ouest’ : « Sur le fond, je comprends qu'une nouvelle équipe dirigeante veuille amener ses hommes, qu'il pouvait y avoir des doutes sur ma capacité à retrouver mon potentiel. Mais à§a peut àªtre fait avec classe et respect. Les responsables n'ont pas daigné me recevoir. J'attendais et c'est ma femme qui l'a appris, fin juin. Elle a appelé pour des papiers, elle a eu le responsable ressources humaines (RH) ».
Arnaud Carond