Ce vendredi matin, dans les colonnes de ‘L’Equipe’, Frédéric Longuépée, le président délégué des Girondins de Bordeaux a pris la parole pour tenter de rassurer sur le projet de King Street et tendre la main aux Ultramarines avec qui il est en conflit. La réponse n’a pas tardée à arriver.
Après avoir lu et décortiqué l’entretien du dirigeant, Florian Brunet, le porte-parole du groupe Ultras bordelais lui a répondu sur Twitter : « Si nous ne sommes pas dupes, dans cette interview les victoires de notre combat sont multiples. Disparition de la « marque » , replacement du sportif au centre , incarnation du club. C'est gros pour que l'on n'y croit mais au moins les mots sont moins révulsants. C'est déjà cela », glisse-t-il en préambule.
« Longuépée, une parole jamais tenue »
Concernant l’engagement des supporters, résumés aux 8 heures de route d’un déplacement, Florian Brunet les juge « risibles » et « plus ridicules qu’autre chose » : « Ces 8 heures de routes sont risibles mais c'est plus ridicule qu'autre chose. En revanche,ces mots sur nos « rencontres »méritent précision. Au contraire de Jean-Louis Triaud ou de Stéphane Martin, il n’a montré aucune volonté de venir au local, il n’y a eu aucune réunion. Des appels téléphoniques distants et une parole jamais tenue ».
« Un rejet de cette grossière main tendue »
Concernant le discours sur le Mercato, les Ultramarines ne sont pas non plus convaincus : « Nous lisons entre les lignes ce que nous pressentons. Il n'y aura aucune folie, aucun investissement important, la volonté sera de dégraisser et l'ambition modérée. Espérons nous tromper , sincèrement », a-t-il lâché avant de repousser ce pas de Longuépée : « Merci à tous nos soutiens de comprendre notre rejet de cette grossière main tendue. Nous ne le reconnaà®trons jamais comme le président. Mais sachez que nous pouvons vivre sans lui. Le grand avantage d'àªtre totalement indépendant. Sans que cela nous empàªche d'Å“uvrer pour le club ».