Aux Girondins, les semaines passent et difficile d’y voir clair sur le projet de King Street. De quoi générer une exaspération qui dépasse le simple cadre des supporters, puisque l’atmosphère serait également tendue en interne.
Sur Facebook, Bruno Fievet, candidat affiché à la reprise du club bordelais, a livré quelques coulisses du club. Et visiblement, les rapports entre Paulo Sousa et sa hiérarchie ne laissent rien présager de bon. « Ce que je dis sur Paulo Sousa et Eduardo Macia, c’est qu’ils sont l’héritage de GACP. Ceci signifie que lorsqu’on prend PS on lui promet 80 millions. On sait ses exigences et on ne lui fait que des promesses. Aujourd’hui, PS n’est pas heureux au club. Ses rapports avec son président et avec Mr Macia ne sont pas très bons, c’est un secret pour personne. Ses envies de partir sont chaque jour plus fortes. Cela n’enlève en rien ses qualités d’entraà®neur, de communiquant, ses idées. Mais tous les pro Sousa s’accordent à dire qu’il lui manque la matière, c’est à dire les joueurs. »
L’utilité d’un directeur sportif ?
Un constat au vitriol qui ne semble pas pràªt de s’arranger, d’autant plus que la marge de manÅ“uvre laissée à Eduardo Macia serait minime. « C’est sûrement illusoire de penser qu’il les aura la saison prochaine, ce qui va donc creuser le fossé entre direction et staff. Pour Eduardo Macia, le constat est le suivant : pourquoi faire venir un directeur sportif avec un réseau si incroyable si vous ne lui donnez pas les moyens financiers d’utiliser ce réseau ? », conclut Fievet.