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Compétitions

Bordeaux s’est sabordé d’entrée

"On rate les vingt premières minutes.

On rate les vingt premières minutes. On réagit mais c’est vingt minutes trop tard. Dans ce type de match, il ne faut pas àªtre mené.‘ (Francis Gillot)

On est passé à côté de notre entame de match alors qu’on voulait mettre du rythme. Durant le premier quart d’heure, on a été fantomatique. Automatiquement, dans ces cas-là , vous prenez un but.’ (Marc Planus)

Nous devons apprendre à entamer les matches avec plus d'envie, plus d'ambition.’ (Julien Faubert)

Un coup d'Å“il aux réactions bordelaises d’après-match suffit à cerner l’une des principales raisons de la défaite face au Stade Bretois (2-0) dimanche à l’occasion de la 26e journée de Ligue 1 : un début de rencontre totalement manqué.

Fatigue physique… et mentale ?

Comment expliquer cette entrée en matière ? L’argument de la fatigue s’impose de lui-màªme. Les coaches ont en effet coutume de dire que le poids des rencontres disputées se fait sentir en début de match, le temps pour les joueurs de se mettre dans le rythme. Or, Bordeaux avait joué jeudi à 21 heures face au Dynamo Kiev en Ligue Europa (1-0), Brest ayant de son côté bénéficié d’une semaine complète de repos. ‘On n’a pas les moyens de jouer tous les trois jours‘ , constatait d’ailleurs l’entraà®neur bordelais Francis Gillot après la rencontre.

L’épuisement n’est pas l’unique raison de cette entame à tâtons. C’est bien l’ ‘envie‘ et l’ ‘ambition‘ qu’évoque Julien Faubert, comme si le problème se situait d’abord dans les tàªtes. Les Girondins, qui restent sur trois défaites d’affilée en Ligue 1, ne semblent plus en mesure de répondre à la succession des matches à enjeu, comme si leur accumulation avait usé les esprits autant que les corps. Dépassé dans l’engagement par une équipe jouant sa survie en L1, l’effectif du FCGB n’est peut-àªtre tout simplement pas pràªt à se faire violence…

Bordeaux ne sait plus ce qu’égaliser veut dire

La lourde défaite concédée il y a une semaine contre l’OL (4-0) a également pu inciter l’équipe girondine à attaquer ce match avec une prudence paralysante. À moins que les coéquipiers de Jaroslav Plasil n’aient simplement conscience de leurs limites offensives, lesquelles expliqueraient cette timidité du début de rencontre.

Quoi qu’il en soit, Bordeaux va devoir régler ce problème au plus vite. Voilà trois rencontres de suite qu’il se retrouve mené au score en première mi-temps. Et trois rencontres qu’il s’incline…

Sylvain Opair

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