par La rédaction

RC Lens, OM, Bordeaux, OL : les conséquences d’un dépôt de bilan du VAFC

Ce mercredi matin, Jean-Raymond Legrand (président du VAFC) s’est rendu à la chambre de Commerce de Valenciennes pour demander un délai avant annoncer le dépôt de bilan de son équipe, reléguée sportivement en Ligue 2.

Une décision prévisible, qui pourrait être lourde de conséquences et avantagerait de nombreuses formations.

C’est sans grandes certitudes que le VAFC se rendra à la DNCG ce mercredi soir. D’ici quelques jours (le 25 juin normalement), et à moins que l’un des deux plans de secours (ndlr : celui impliquant Jean-Raymond Legrand ou celui mené par Thierry Gomez (ex-président de l’ESTAC)) ne parvienne à boucher le déficit, le Valenciennes FC pourrait  être rayé du paysage footballistique français. Une disparition qui va automatiquement libérer de nombreux joueurs de leurs contrats. Parmi les plus courtisés figurent le jeune latéral Arthur Masuaku (20 ans), courtisé par l’Olympique de Marseille et le Celta Vigo, pour qui les deux clubs ne seront plus obligés de payer d’indemnité de transferts. Estimé par le VAFC à plus de 2 M€, le stoppeur Lindsay Rose (22 ans) – proche d’un accord avec les Girondins de Bordeaux et également suivi par l’OL ou encore Montpellier – ne devrait rien coûter au club acquéreur.

Des affaires à saisir !

Outre Mathieu Dossevi, Benjamin Angoua, Rudy Mater ou Grégory Pujol, qui étaient de toute façon libre de tous contrats au 30 juin, il y aurait de nombreuses affaires à faire au sein de l’effectif. Surtout pour un club visant le maintien en Ligue 1 la saison prochaine ou une formation à la lutte pour la montée. On pense notamment à l’ex-international espoir Loris Néry (sous contrat jusqu’en juin 2016), au grand espoir du club Opa Nguette (2016 également), à l’expérimenté Anthony Le Tallec (2015) ou au milieu Marcos da Silva (2015). D’ici quelques jours, la braderie pourra commencer.

Lens au Hainaut, dossier évolutif ?

Enfin, le dernier dossier brûlant concerne l’occupation du Stade du Hainaut, un écrin flambant neuf inauguré en 2011, et dont la location rapportait plus d’un million d’euros par an à Valenciennes Métropole. Sans club professionnel occupant, le manque à gagner pour la communauté urbaine risque d’être important. Une aubaine pour le RC Lens, autorisé à occuper les lieux pour dix matches au maximum lors de la saison 2014-15 où Bollaert sera en travaux. Si le Racing n’avait rien officialisé jusque-là, se contentant d’évoquer le dossier oralement face aux supporters, c’est aussi parce que le club attendait la décision concernant le VAFC avec la possibilité de jouer plus de matches au Hainaut et moins du côté du Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq.

Cette décision – et la capacité d’accueil des deux stades (25 000 à Valenciennes, 18 000 à Villeneuve d’Ascq) – peut aussi jouer sur le nombre d’abonnés autorisé au RC Lens. En effet, le club avait initialement prévu de limiter à 10 000 le nombre de cartés en prévision des matches au Stadium Nord. Si tous les matches se jouent au Hainaut et au Stade de France, les Sang et Or pourraient faire monter la barre entre 15 000 et 20 000 abonnés.

Alexandre CORBOZ

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Jean-Raymond Legrand (président du VAFC) s’est rendu à la chambre de Commerce de Valenciennes pour demander un délai avant annoncer le dépôt de bilan.

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