Bordeaux : Pour le meilleur et pour le pire

Surprenant ? Pas tant que ça. Francis Gillot et ses joueurs sont sorti vainqueurs d'un match qu'ils ont subis pendant près de 90 minutes face à des Ukrainiens dominateurs dans le jeu. Le 4-2-3-1 remanié de Francis Gillot était, sur le papier, inférieur à celui des Ukrainiens. La composition et la qualité de jeux des deux équipes au match aller présageaient un tout autre avenir aux Girondins. C'était sans compter l'opportunisme de Cheick Diabaté et la science de ses hommes au scapulaire, jamais aussi bon que quand ils sont dans la position du dominé.

Plutôt à son aise quand il s'agit d'Europe, les Girondins manquent en revanche de panache dans le championnat de France. Le revers à Ajaccio et la claque prise à Chaban-Delmas par l'Olympique Lyonnais place Bordeaux au milieu de tableau (9ème place). Les espoirs de qualification européenne s'éloignent doucement. Certes, dans ce championnat très serré, tout semble possible et une victoire samedi contre Brest peut les relancer.

Brest, un match crucial

Pourtant, on sent chez Bordeaux une capacité à déjouer d'un côté, même quand les matches sont à leur portée et à se surpasser de l'autre, quand rien ne le laisse présager. C'est un petit peu leur marque de fabrique. Cette inconstance, les Girondins la doivent en partie à un effectif réduit par les blessures de joueurs importants comme Henrique, Mariano, Nguemo ou encore la recrue hivernale Rolan.

Le match de samedi contre Brest - qui devait être anodin – parait aujourd’hui crucial. Et il pourrait même décider de la volonté ou non de jouer le coup à fond en Coupe d’Europe face à Benfica. Parce qu’en cas de nouvelle désillusion en Ligue 1, les Girondins glisseraient à sept points de la quatrième place… Et seraient contraint de lancer leur sprint final plus tôt que prévu.

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