Brest-EXCLU Chauvin : "Je ne me prends pas la tête"
En poste depuis l’été, Landry Chauvin impose son style au Stade Brestois.
En poste depuis l’été, Landry Chauvin impose son style au Stade Brestois.
Ses premiers pas d’entraîneur en Ligue 1 sont plutôt réussis, mais le plus dur reste à faire : durer. Pour “But! Brest”, il évoque cet apprentissage et trace quelques perspectives.
But! Brest : Landry, vous êtes arrivé du Stade Brestois au début de l’été. Etes-vous satisfait de ces premiers mois sous vos nouvelles couleurs ?
Landry CHAUVIN : Sur le plan personnel, tout va pour le mieux. Je me sens bien ici, je me suis vite fondu dans le décor. A Nantes, j’étais plus sollicité au quotidien. Là, je retrouve une certaine tranquillité, un peu comme à Sedan, et c’est appréciable. Le contexte local correspond à ce que j’attendais, ce côté à la fois familial en interne et puis la ferveur du public autour de l’équipe. Après, le jour du match, la température monte, l’intensité est palpable sur le terrain et en dehors. Mais j’aime cette pression qui entoure les journées de championnat.
Entraîner en Ligue 1, c’était inédit pour vous. Comment gérez-vous le stress et les responsabilités qui en découlent ?
Que ce soit en L2 ou en L1, on est toujours dépendant des résultats, c’est le métier qui veut ça. J’essaie de le vivre le plus sereinement possible. Depuis que je suis dans le football, je me projette sur le long terme dans chaque club où je passe, et ce n’est pas différent cette saison. Je travaille comme si j’allais rester ici très longtemps. Si un jour ça s’arrête parce que les résultats ne sont pas bons, je l’accepterai. C’est la règle du jeu, elle est valable pour tous les entraîneurs de haut niveau. Sinon, il faut faire un autre métier !
Quel regard portez-vous sur vos collègues de l’élite ? Existe-t-il une “confrérie” des entraîneurs à ce niveau ?
(Il sourit) Je ne fais pas partie de la grande famille du football, étant donné que je n’ai pas été joueur professionnel, contrairement à plusieurs de mes collègues. Je les respecte tous, j’entretiens avec eux des relations courtoises, mais elles ne sont sans doute pas aussi fortes que ceux qui se connaissent depuis qu’ils étaient partenaires ou adversaires sur le terrain. Enfin, je ne me prends pas la tête avec ça. Je relativise en me disant qu’il y a quelques années, je ne pensais pas me diriger vers ce métier. Et en même temps, si j’en suis là aujourd’hui, c’est que je l’ai mérité. Je profite de cette chance au jour le jour en espérant que ça va durer le plus longtemps possible.
Propos recueillis par A. B.
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Novice en Ligue 1, Landry Chauvin effectue des premiers pas plutôt réussis en tant qu'entraîneur du Stade Brestois. Maintenant, il faut durer !
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