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Angleterre

Chelsea – PSG (2-2, a.p.) : Les trois acteurs majeurs d’une match inoubliable

Le Paris Saint-Germain affrontait ce soir les Blues de Chelsea en 8e de finale retour à Stamford Bridge.

Avec l’obligation de signer un exploit après le nul concédé au Parc des Princes (1-1). On retiendra un score, 2-2, et un grandissime exploit des joueurs de Laurent Blanc. On gardera encore longtemps en mémoire la performance exceptionnelle de dix joueurs parisiens héroà¯ques, capables de bousculer Chelsea comme jamais et de les contraindre, das un premier temps, à la prolongation. On retiendra également un Marco Verratti éblouissant, une fois encore, la solide prestation de la défense et ce coup de tàªte magnifique de Thiago Silva, synonyme de quart de finale. Un Paris des grands, très grands soirs. Et un Chelsea-PSG que l’on retiendra au travers de 3 acteurs majeurs.

David Luiz dans tous ses états . On retiendra, bien entendu, son coup de boule exceptionnel en toute fin de match, sur corner d’Ezequiel Lavezzi, qui offre la prolongation aux Parisiens. On retiendra également un coup-franc sublime (101e) qui, là , aurait pu offrir une qualification à ses partenaires avant le but de Thiago Silva. On retiendra enfin une (trop) grande nervosité tout au long de ce 8e de finale. Et notamment face à Diego Costa qui n’a eu de cesse, il est vrai, de provoquer son monde. Laurent Blanc avait pourtant prévenu ses joueurs, hier, en conférence de presse : Diego Costa allait user nerveusement ses adversaires. Le Brésilien, et c’est surprenant au regard de son expérience, n’a eu cesse de répondre, malgré les conseils de Blanc et les injonctions de Silva. Reste tout de màªme une évidence : David Luiz a sans doute accompli son meilleur match sous le maillot depuis qu’il est au PSG.

Eden Hazard est un génie. Le Belge des Blues, dans un entretien accordé à Canal Plus au cours des derniers jours, avouait que le score du match aller (1-1) au Parc des Princes ne délivrait pas la moindre certitude à sa formation. Pour quelle raison ? Parce que les Blues ne savaient pas si ils devaient plutôt défendre et préserver leur qualification ou attaquer d’entrée. L’avantage, lorsqu’on a un tel joueur dans ses rangs, c’est qu’on évite de trop cogiter. L’ancien lillois a tout simplement été irrésistible lors des 45 premières minutes, mettant au supplice Marquinhos à chaque débordement sur le côté gauche. Hazard, c’est le geste juste, le dribble parfait au centre comme sur les ailes, et une intelligence rare dans le jeu. Le Belge a été plus discret en seconde période. A l’image des Blues. Mais c’est lui, et personne d’autre, qui s’est chargé de transformer le penalty de la victoire. On le savait, on en a eu la confirmation : Hazard est un génie.

Zlatan Ibrahimovic a (encore) failli. La saison dernière, son absence à Stamford Bridge avait été vécu comme un drame. Absence due, on le rappelle, à une blessure au match aller. Cette saison, Zlatan n’était pas blessé. Mais était encore absent à Londres. Avant son expulsion, 30 minutes disputées tel un fantôme, ne reculant màªme pas au milieu de terrain pour aller chercher des ballons. On attendait sa Majesté Ibra, on a seulement vu un joueur anonyme, auteur, tenez-vous bien, d’une remise du pied et d’une déviation de la tàªte. Un joueur maladroit sur sa faute et logiquement expulsé par l’arbitre de la rencontre. Car oui, la faute d’Ibra n’était alors que la 4e des joueurs de Laurent Blanc dans cette rencontre. Oui, Terry et partenaires ont peut-àªtre forcé la décision de l’homme en noir. Oui, Diego Costa aurait dû, également, àªtre sorti en seconde période et Chelsea contraint d’évoluer à 10. Mais oui, il y avait faute d’Ibra et carton rouge évident. Zlatan est complètement passé à côté de ce match tant attendu. Embàªtant car il ne sera pas présent lors du quart de finale.

B.D.

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